Le cheval étant considéré comme la plus noble conquête de l’Homme, il apparaît normal que ce dernier veuille le mettre en valeur au même titre que lui-même.
Dès l’âge du Bronze, le contrôle du cheval est assuré par la présence du mors dans la bouche de la bête, et, dès l’âge du Fer, par un éperon à la cheville du cavalier. Quant au fer à cheval, si celui en U que nous connaissons aujourd’hui n’est attesté qu’à partir du Moyen Age, on trouve déjà chez les Romains le souci de protéger le dessous du sabot grâce à l’utilisation de l’hipposandale, qui se présente comme une sorte de chausson.
L’emploi du cheval comme animal de trait ou de monte nécessite aussi l’utilisation de nombreux éléments d’harnachement, en cuir ou en textile. Qu’il s’agisse de brides, de sangles ou de harnais, ces éléments aujourd’hui disparus étaient souvent pourvus de ferrets, de plaques ou de passants en métal que l’on retrouve quant à eux lors des fouilles. Ils rehaussaient la valeur du cheval ainsi que celle de son propriétaire.
Aux éléments de décors sur l’harnachement du cheval correspondent ceux que l’on trouve sur le cavalier lui-même, tels que garnitures de chaussure, de jambière ou de ceinture. Au Haut Moyen Age, le scramasaxe, sorte de long couteau de combat, vient compléter l’équipement de base du guerrier mérovingien. Bien que l'on ne retrouve pas toujours l’arme elle-même, sa présence se révèle parfois indirectement par la découverte des barrettes ou des rivets du fourreau qui permettait de la porter.