Cruche
Cruche. Pâte orange.
Datation : Mérovingien, 7e siècle.
N° Inv. : CTD 001/70 CR.
Référence : CAJ 20, p.273.
De toutes les matières, la terre est la plus malléable. Lorsqu’elle est mouillée, elle se laisse travailler. Une fois séchée, puis exposée au feu, elle devient terre cuite. Ainsi, c’est de l’association des quatre éléments - la terre, l’eau, l’air et le feu - que nait la céramique.
La poterie fut d’abord façonnée à la main. A l’âge du Bronze, on assiste à l’apparition du moulage de la base des récipients, puis, au premier âge du Fer, aux premières importations de céramiques tournées. Les céramiques montées au tour de potier vont devenir majoritaires à l’Epoque romaine, bien que des céramiques montées à la main continuent d’être produites, perpétuant les traditions locales.
Comme le disait avec raison le sage chinois Lao Tseu : « L’argile est employée à façonner des vases, mais c’est du vide interne que dépend leur usage ». La fonction première de la poterie est d’être un récipient pour contenir un certain volume de liquide ou de solide, ce qui conditionne sa forme.
Bien avant la métallurgie et le travail du verre, la céramique fut le premier « art du feu ». La température de cuisson, que l’on situe entre 550°C et 650°C au Néolithique et à l’âge du Bronze, peut monter à plus de 850°C à l’Epoque gallo-romaine et au Haut Moyen Age, sans toutefois dépasser les 1000°C. Selon l’atmosphère de cuisson - réductrice ou oxydante- la coloration finale de la pâte sera plutôt sombre ou plutôt claire.
Des accidents de surchauffe lors de la cuisson des récipients, ou ultérieurement, peuvent aussi expliquer la variation de la couleur de la pâte des récipients. Sur le site de Courfaivre-Les Esserts par exemple, plus de 20% des pièces présentaient des altérations dues à une chaleur excessive ayant atteint environ 1100°C. Dans ce cas, il ne s’agissait sans doute pas de ratés de cuisson, mais du témoignage d’un incendie accidentel.
Cruche. Pâte orange.
Datation : Mérovingien, 7e siècle.
N° Inv. : CTD 001/70 CR.
Référence : CAJ 20, p.273.
Bol à marli. Pâte beige rosé, très dure ; traces d'un revêtement brun rougeâtre.
Datation : Époque romaine, 2e siècle.
N° Inv. : CRD 008/1871 VE.
Référence : CAJ 30, p.63 , pl.9.186.
Vase à épaulement. Décor de quatre cannelures sur l'épaule. Fond concave. Pâte fine, brun foncé. Dégraissant fin, hétérogène, densité forte. Surfaces lissées.
Diamètre maximum de la panse = 18,3 cm; diamètre du fond = 5 cm.
Datation : Bronze final, vers 1050 av. J.-C.
N°Inv. : CFV 992/701 ES.
Référence : CAJ 5, p. 53 et pl.4.1.
Micropot à bord éversé et lèvre arrondie.
Datation : La Tène ancienne, vers 400 av. J.-C.
N° Inv. : ALL 991/492 NB.
Référence : CAJ 11, p. 125.
Pot à fond rond dont un mamelon est préservé. Typologiquement, il se rattache à la période du Néolithique ancien jurassien. C'est l'objet STAR présenté au Musée de l'Hôtel-Dieu.
Diamètre = 16 cm ; hauteur = 15 cm.
Datation : Néolithique ancien, entre 5000 et 4500 av. J.-C.
N° Inv. : DEL 998/6515 EP.
Référence : CAJ 22, p. 135 et pl. 1.12.
Égouttoir recouvert de glaçure de manganèse intérieure et extérieure. Profil complet muni de deux anses horizontales en boudin et d'un pied annulaire creux. Provenance locale.
Diamètre = 26 cm; diamètre du fond = 14,5 cm; hauteur = 11 cm.
Datation: 18e-19e siècle.
N° Inv. : POR 995/5895 GF.
Référence : CAJ 18, p.63 et pl. 32.21.
Corne à boire en céramique.
Datation: Bronze final.