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Ma nouvelle mappemonde: Google Earth

Tous les amateurs d’archéologie savent que les photographies aériennes permettent, dans certaines conditions, de découvrir de nouveaux gisements. Il y a une année, la communauté archéologique a découvert un autre moyen que l’avion, l’hélicoptère, le ballon, la montgolfière ou le cerf-volant pour découvrir un site à partir du ciel : Google Earth.

Mappemonde-Google Earth

La mappemonde Google Earth

Depuis son lancement en 2004, ce logiciel, est devenu en quelques mois le moyen le plus pratique pour voir un lieu quelconque de notre planète bleue. C’est l’évolution rêvée de la mappemonde de mon enfance que j’aimais à faire tourner et que j’éclairais de l’intérieur pour voir se découper les surfaces colorées des nations et découvrir le nom de leur capitale et des villes principales. Maintenant, non seulement la mappemonde nouvelle tourne et montre les capitales, mais également elle permet de zoomer pour voir surgir des détails de terrain jusqu’alors insoupçonnés. C’est ce qu’a fait au mois d’août 2005, un informaticien italien, Luca Mori, qui en regardant sa maison grâce à Google Earth découvrit dans un champ alentours une étrange tâche sombre de grande dimension. Après une reconnaissance sur les lieux effectuée par des archéologues du Musée de Parme, l’endroit pourrait révéler une villa romaine. Ce diagnostique devrait être confirmé par des fouilles.

Lien sur le site de Luca Mori


Cependant, bien que les images satellitaires misent à disposition dans Google Earth ne soient pas toute d’aussi bonne résolution que celle entourant le village de Luca Mori, Sorbolo, on découvre, si on les cherche, de nombreux sites archéologiques faciles à voir de l’espace. Je consacrerais régulièrement d’autres post à ce thème.

En tous cas, découverte confirmée ou pas, Luca Mori a fait de nombreux émules comme dernièrement Scott Madry un archéologue américain ayant travaillé en France et qui après avoir lui-même prospecté en avion a vu tout l’intérêt scientifique que l’on pouvait tirer de Google Earth.

 

Le commentaire de Scott Madry (en anglais)