Monthly Archives: April 2007

Un nouveau barrage sur le Nil

Dans le nord du Soudan la construction du grand barrage de Méroé, en aval de la quatrième cataracte va engloutir des vestiges encore enfouis des royaumes de Kerma, de Kouch et de Méroé. Une fois le barrage en eau, le lac de retenue s’étirera sur 175 km de longueur pour 4km de largeur. De plus 60?000 habitants de la vallée devront quitter leurs maisons pour aller s’établir ailleurs ce qui ne va pas se faire sans heurts. De fait, les premières manifestations violentes ont eu lieu il y a une semaine. En butte à des problèmes au Darfour, dans le sud et à l’est du pays, voici que le gouvernement de Khartoum s’apprête à devoir affronter d’autres difficultés dans le nord. Entre temps, des équipes d’archéologues venues du monde entier ont engagés depuis quelques années une course contre la montre pour sauvegarder quelque chose de ce qui est menacé à terme de disparaître dans les environs des pyramides de Nuri, celles des Pharaons noirs. Parmi ces équipes, la Section Française de la Direction des Antiquités du Soudan (SFDAS) a mené de 2001 à 2005 quatre campagnes de prospections ayant conduit à la découverte de plusieurs centaines de nouveaux gisements, majoritairement néolithiques.

Pyramides de Nuri

Les pyramides de Nuri découpent l’horizon près du barrage

Ce raout archéologique est comparable, dans une certaine mesure, à celui engagé dans les années 1960 pour mettre à l’abri des eaux du barrage d’Assouan une partie des vestiges de la Haute vallée du Nil. Mais cette fois, les moyens à disposition sont moindres, et aucuns monuments à déplacer tels les temples d’Abou Simbel et de Philea ne sont au programme pour aviver l’intérêt du grand public et des médias pour cette entreprise de sauvetage. Et pourtant dans le fond de cette vallée du Nil soudanais se cache quelques questions qui cherchent encore des réponses comme le déchiffrement de la langue méroïtique, dont l’écriture est empruntée aux hiéroglyphes égyptiens et dont les linguistes attendent toujours la découverte d’une pierre de Rosette.

Les Grecs et les Romains au MET

Il y a une semaine le Metropolitan Museum of Art de New-York, ou MET, rouvrait son département consacré aux antiquités grecques et romaines, après une transformation en trois étapes, de plus de dix ans. Cette importante section du musée conserve plus de 35000 œuvres, couvrant une longue période allant du Néolithique chypriote au règne de l’empereur Constantin. Le nouvel espace d’exposition est plus de deux fois plus vaste que celui avant transformation, soit près de 6000 m2. Le New-York Times, a consacré à l’événement un article, complété en ligne par une vidéo et une visite virtuelle des salles auxquels on peut accéder après un enregistrement gratuit. Parmi les pièces marquantes à découvrir ainsi, signalons le sarcophage Badminton, un char d’apparat étrusque et les fresques murales provenant de deux villas romaines de Campanie, l’une de Boscoreale et l’autre de Boscotrecase.

Fresques de Boscoreale

Une chambre à coucher de Boscoreale (photo: NY Times)

Mais vingt œuvres ne figurent plus à l’inventaire de la collection. Ce sont celles que le MET a dû restituer à l’Italie, il y a un peu plus d’une année, car elles provenaient de fouilles clandestines opérées sur le sol italien. Parmi elles, le célèbre cratère du peintre Euphronios, acquise par le musée en 1972 pour 1 million de dollars. Dans cette affaire de restitution tout le talent diplomatique du directeur, Philippe de Montebello, un français, naturalisé américain, s’était révélé, car, en acceptant de négocier avec les Italiens, cela lui a sans doute épargné les ennuis de sa collègue du Paul Getty Museum, Marion True, dont nous avions évoqué dans ce blog les déboires. Pour sa “contribution incommensurable aux relations culturelles franco-américaines” selon les termes du ministre français de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres, Philippe de Montebello a été promu, dimanche 4 mars 2007, officier de la Légion d’honneur.

Un gnomon de l’âge du Bronze ancien au Mont Bégo

Le site archéologique du Mont Bégo dans les Alpes Maritimes en France est depuis longtemps connu du monde archéologique pour conserver sur les surfaces rocheuses de la Vallée des Merveilles plus de 40’000 pétroglyphes. Parmi ceux-ci, un chercheur du Musée d’Anthropologie préhistorique de Monaco, Jérôme Magail, a isolé une série de 36 gravures qui, associée à l’ombre d’une arrête artificiellement taillée dans le roc, tel le style d’un cadran solaire, forment ensemble une sorte de gnomon. En effet, du 21 juin, date du solstice d’été, au 14 septembre, date de la désalpes des troupeaux, le sommet de l’ombre portée par l’arrête vient se poser en fin d’après-midi devant l’une ou l’autre des figures gravées, suivant la marche des jours, et selon un cycle immuable chaque année. Ce phénomène est présenté en animation sur le site dédié à cette recherche.

Mont Bégo

La roche au gnomon

Les pétroglyphes gravés au pied d’une roche lisse inclinée selon l’axe est-ouest représentent des poignards et des têtes de bovidés. La forme triangulaire des lames de poignards gravés attribuée à un type connu à l’âge du Bronze ancien suggère une datation aux alentours de l’an 2000 av. J.-C. Ce gnomon pourrait ainsi constituer l’un des plus anciens calendriers estivaux du monde. Après les dernières recherches autour de Stonehenge et des autres sites mégalithiques, et surtout après la découverte du disque de Nebra en Allemagne, une telle observation ne surprend guère, mais apporte aux spécialistes, une nouvelle grille d’interprétation pour donner un sens aux figures représentées.

Gaza à la croisée des chemins

Demain et jusqu’au 7 octobre 2007, sera ouverte à Genève, l’exposition « Gaza à la croisée des civilisations», dans les salles du Musée d’art et d’histoire. Pendant cinq mois, grâce aux efforts des commissaires de l’exposition Marc-André Haldimann et Marielle Martiniani-Reber, le toponyme Bande de Gaza ne sera pas uniquement associé aux épithètes de la violence, mais à celles des civilisations qui se sont succédées sur ce petit territoire de 362 km2 : égyptienne, phénicienne, assyrienne, perse, grecque, romaine, byzantine et islamique. Pour l’occasion sont rassemblés 529 objets issus des fouilles du Département des antiquités de l’Autorité palestinienne, de l’Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem et de la collection privée de Jawdat Khoudary, plus une amphore à vin de Gaza du Ve siècle ap. J.-C., découverte en 1980 dans les fouilles de la cathédrale Saint-Pierre de Genève par le Service cantonal d’archéologie, artéfact témoignant d’anciens liens chrétiens entre les deux cités.

Lampes à huile

Lampes à huile byzantines (photo: S. Crettenand)

Cette exposition exceptionnelle, unique par son thème, préfigure la richesse de ce que pourrait être la collection de référence d’un futur Musée national palestinien d’archéologie que l’on envisage de faire construire à l’emplacement du port antique d’Anthèdon, actuel Blakhiah, au nord de la ville de Gaza, ancien débouché de la route de l’encens. Ce projet, encore à la recherche d’une partie de son financement, est d’ores et déjà placé sous le patronage de l’Unesco et l’appui technique et scientifique de la Ville de Genève. Cependant, se trouver à la croisée des chemins, c’est aussi s’exposer aux conflits avec ses voisins. Ainsi, on apprend, qu’il y a très exactement 3475 ans, soit le 25 avril 1468 av. J.-C, la cité de Tell al-’Ajjul sur le territoire de Gaza fut conquise par les armées du pharaon Thoutmosis III. En conséquence, autrefois comme aujourd’hui, malgré nous, Gaza parvient difficilement à échapper à l’actualité de la violence.

Big Brother au Néolithique

Comment vivaient les Lacustres au Néolithique sur le bord des lacs ? C’est à cette question que va s’atteler cet été la chaîne de télévision suisse alémanique SF1. Durant un mois, du 25 juillet au 21 août 2007, des individus habitués au confort du 21e siècle vont vivre, devant les cameras, la vie de nos prédécesseurs d’il y 6000 ans. L’émission projetée doit faire cohabiter 10 personnes, soit 2 couples, leurs 4 enfants et 2 jeunes hommes, sur les bords d’un étang de la commune de Pfyn, d’où le titre « Die Pfahlbauer von Pfyn – Steinzeit Live ». Pour assurer la caution scientifique de l’histoire, les producteurs de l’émission ont fait appel aux compétences du Service cantonal d’archéologie du canton de Thurgovie.

Site de Niederwil

Restitution virtuelle du village de Niederwil de la culture de Pfyn

Comme la commune de Pfyn a livré le site éponyme de la culture du même nom, la culture de Pfyn, c’est tout naturellement que le cadre chronologique et culturel a été fixé, soit entre 3900 et 3400 av. J.-C. Trois maisons préhistoriques reconstituées avec étable et enclos constitueront la base de cet habitat estival. La charge de conseiller scientifique a été confiée à un spécialiste de la période, Urs Leuzinger, archéologue et conservateur du musée d’archéologie de Frauenfeld. Le spécialiste, à travers son blog, nous permet de vivre par procuration les coulisses de l’aventure en préparation. Par ses conseils il aura la délicate tâche de rendre la reconstitution crédible et d’éviter que l’histoire télévisuelle ne se résume, comme il le dit lui-même, en un « Big Brother im Schlam » soit un « Loft story dans la boue ».

Notre passé mésopotamien

L’Oriental Institute Museum de l’Université de Chicago expose dans ses salles rénovées en 2003, 1383 objets mésopotamiens dont la datation s’échelonne du Paléolithique moyen, à la période sassanide soit de 100?000 av. J.-C à 650 ap. J.-C. Ainsi toute l’odyssée de l’homme moderne est observée à partir d’un lieu privilégié, l’Irak, terre des premières cités, dont le musée présente la plus importante collection sur le continent américain. L’ensemble des objets exposés provient de fouilles conduites dès la fin du 19ème siècle jusqu’au déclenchement de la première guerre du golfe en 1990.

Oriental Institute Museum Chicago

Un des taureaux ailés androcéphales de Khorsâbâd (photo : Oriental Institute)

Mais en marge de ce que l’on pourrait voir en parcourrant les salles d’exposition de Chicago, pour le visiteur internaute, c’est avant tout la richesse du site internet de l’institution qu’il faut découvrir. Dans un louable effort de communication, compte tenu de la situation politique actuelle entre les Etats-Unis et l’Irak, ce site cherche à informer le public étasunien et d’ailleurs de l’importance de cette partie du monde dans la création de l’identité culturelle de l’homme moderne. On peut ainsi aborder la problématique de l’archéologie et de la muséologie par de petits jeux en Flash qui permettent de se lancer dans une fouille virtuelle ou dans la constitution d’une collection muséographique de référence en fonction du thème de sa recherche. Plus sérieusement, au fur et à mesure de l’exploration des pages internet on se rend compte de la richesse du contenu et de l’ampleur des projets en cours, tant à l’intention des chercheurs, qu’à l’égard du grand public, pour permettre la diffusion et la transmission du savoir accumulé par l’Oriental Institute depuis sa création en 1919, non seulement en Irak mais dans l’ensemble d’une vaste zone allant de la mer Egée à l’Afghanistan et de la mer Noire à la corne de l’Afrique.

Néfertiti reste à Berlin

Le buste polychrome de Néfertiti n’est pas prêt de rentrer en Egypte. Pour des raisons officielles de conservation, le ministre allemand de la culture, Bernd Neumann, refuse d’accéder à la demande du grand patron des antiquités égyptiennes, Zahi Hawass, de prêter pour trois mois, le temps d’une exposition, le célèbre buste en plâtre de l’épouse du non moins célèbre pharaon de la XVIIIe dynastie, Akhenaton. Cette oeuvre en plâtre de 48 cm de hauteur, a été découverte à Tell el-Amarna en 1912 par l’archéologue allemand Ludwig Borchardt dans les fouilles de l’atelier de l’artiste Thoutmès. Acquise légalement, semble-t-il, par l’Allemagne en 1913, elle constitue l’une des pièces maîtresses de la Museumsinsel de Berlin.

Néfertiti à Berlin

Le buste de Néfertiti exposé dans son nouvel écrin

On peut penser que Berlin craint, en cas d’acceptation, de ne pas pouvoir récupérer le portrait de la reine une fois l’exposition terminée, car Le Caire a maintes fois exprimé le désir du retour définitif du buste de la souveraine dans son pays, ainsi que celle de la pierre de Rosette, actuellement au British Museum, ou celui du plafond zodiacal du temple de Dendérah, au Louvre. En guise de rétorsion, l’Egypte menace, toujours par la voix de Zahi Hawass, de ne plus permettre dorénavant le prêt de pièces archéologiques égyptiennes à l’Allemagne, si la présente demande n’est pas satisfaite. Mais la menace n’effraye pas les milieux culturels allemands qui peuvent se passer des emprunts au patrimoine égyptien pour présenter des expositions intéressantes.

Sous le charme de Fiskardo

Il y a quelques années, ma famille et moi, en séjour sur l’île de Leucade, avions pris le ferry pour l’île d’Ithaque afin de passer une nuit dans la patrie d’Ulysse. Sur la route, à l’aller, comme au retour, une courte escale était prévue dans le petit port de Fiskardo au nord de l’île de Céphalonie. Séduit par le charme de sa rade, je m’étais dit qu’un jour j’aimerais bien m’y arrêter plus longtemps. C’est là, selon une dépêche du ministère grec de la culture datée du 4 avril, qu’une équipe d’archéologues grecs a mis au jour une tombe d’époque romaine en forme de petite maison enclose dans une chambre sépulcrale de 8,20 sur 5,80m. Ce genre d’aménagement mortuaire est très semblable à ce que l’on peut voir dans la nécropole de l’Isola Sacra près de Rome, entre Ostie et Fiumicino.

Tombe de Fiskardo

La tombe en forme d’habitation de Fiskardo

Faits remarquables, la tombe est intacte et la porte en pierre qui la ferme comporte encore deux verrous en état de fonctionner. A l’intérieur, deux urnes funéraires, l’une en verre, l’autre en céramique. Leur contenu a livré, entre autres, des boucles d’oreilles, des bagues et des fibules en or, des clés en cuivre ainsi que des pièces de monnaies. Non loin de là, sur la partie nord de la zone investiguée, a été mis en évidence un espace public qui a toutes les apparences d’un théâtre. Mais il faudrait, selon le ministère, poursuivre la fouille pour s’en assurer. Si tel est bien le cas, ce serait là le seul théâtre connu à ce jour de toutes les îles ioniennes. Ainsi, au prochain passage, j’aurais un motif de plus pour faire une halte dans le charmant petit port de Fiskardo.

Le mystère des Pyramides, révélé?

La dernière des sept merveilles du Monde à tenir debout, la grande pyramide de Khéops, continue, après 4500 années d’existence, à susciter l’admiration et à éveiller des questionnements sur son mode de construction. Il y a quelques semaines ce blog relayait l’hypothèse intéressante qu’elle puisse être constituée d’une sorte de béton. Le 30 mars dernier, l’architecte français Jean-Pierre Houdin, a présenté à la Géode de la Cité des Sciences de la Villette à Paris une autre façon dont elle aurait pu être bâtie en pierre de taille, malgré tout. L’élément clé de sa démonstration est que pour acheminer les pierres de taille dans la partie supérieure de l’ouvrage les ingénieurs experts de la troisième dynastie de l’Egypte ancienne auraient conçu une série de rampes courrant sous la surface du monument. Ainsi, la Grande Pyramide aurait été bâtie de l’intérieur. Cette habile méthode permet de résoudre le problème de l’énorme rampe extérieure qu’aurait nécessité la mise en place des blocs jusqu’au pyramidion, la pointe sommitale parachevant l’ouvrage, qui culmine à 146 mètres de hauteur. A l’aide d’un logiciel d’imagerie en 3D développé par l’entreprise Dassaults Systèmes, l’ensemble de cette théorie, fruit de huit années de recherche, a été modélisé de manière très séduisante, et est accessible à partir d’un site spécialement dédié à sa présentation: Khéops révélé.

Rampe intérieure

Acheminement d’un bloc par la rampe intérieure de la Grande Pyramide

La revue Sciences et Avenir de ce mois consacre du reste sa couverture et un dossier de seize pages à la présentation de cette nouvelle théorie. La démonstration est si détaillée et convaincante qu’il est difficile de la critiquer. Il faudrait pour cela obtenir des autorités égyptiennes, une fois de plus, le droit de vérifier sur le terrain la présence effective de ces rampes intérieures sous l’épiderme des quatre faces de la Grande Pyramide. En attendant de découvrir enfin, selon une autre hypothèse à vérifier, la quatrième chambre de la pyramide, celle où reposerait la dépouille du pharaon. Force est de constater que le mystère des Pyramides, tel que l’évoquait Jean-Philippe Lauer dans son célèbre ouvrage, n’est pas encore définitivement révélé.

Le vase de Mathay

Le village de Mathay, situé dans le département du Doubs en France, était connu jusqu’à présent, archéologiquement parlant, comme un faubourg de la ville romaine de Mandeure près de Montbéliard. Dorénavant elle sera également célèbre pour le trésor remarquable contenu dans un vase mis au jour lors d’une campagne de recherche effectuée sur le territoire de cette commune par trois prospecteurs affiliés à la Fédération nationale des utilisateurs de détecteurs de métaux (FNUDEM). Mais avant le trésor, ce qu’il y a surtout de remarquable dans cette découverte c’est qu’elle a été faite par des utilisateurs de détecteur à métaux qui ont immédiatement fait part de leur importante découverte aux autorités communales et archéologiques compétentes comme l’exige le nouveau code du patrimoine français. Le trésor, proprement dit, est constitué par un ensemble de plus de 1400 pièces de parures féminines de l’âge du Bronze final. La découverte telle que relatée dans Le Monde du 10 avril annonce la mise au jour de « plusieurs colliers faits de perles de verre, d’ambre et de feuilles d’or enroulées ; une série de bracelets différents en bronze ; une ceinture articulée constituée de maillons de bronze dotés de pendeloques ; des anneaux de cheville en bronze; des plaques de 10 cm de long recouvertes d’une feuille d’or, qui devaient être cousues sur un costume, et enfin une quantité étonnante de petits anneaux de bronze enfilés en série. Le dépôt contient aussi plusieurs sphères en tôle de bronze de quatre centimètres de diamètre revêtues d’une feuille d’or ». Grâce à cette découverte en ensemble clos et à l’assemblage des différents types représentés, on peut dater l’enfouissement des vestiges aux alentours de l’an 1000 avant J.-C.

Trésor de Mathay

Une partie du contenu du vase de Mathay (photo J.-F. Piningre)

Les conversations sur le forum des prospecteurs, nous apprennent qu’ils se félicitent d’avoir déclaré le trésor et de ce que, dans cette affaire, tout se soit bien passé avec la direction du Service régional d’archéologie de Franche-Comté. En outre on y découvre des photos du trésor lors de sa découverte et après l’extraction du vase dans un plâtre. La FNUDEM se targue d’avoir déjà déclaré une dizaine de trésor, plus de 2500 sites archéologiques inédits et des milliers d’artéfacts et de monnaies, dont certaines inédites. Grâce à l’exemple d’amateurs honnêtes comme Eric Rovert, l’inventeur du vase de Mathay, la collaboration entre les archéologues et les prospecteurs ne peut que s’en trouver renforcée.