Echo de la JIM 2008 dans Second Life

Explorez ! Amusez-vous ! Discutez ! Participez ! Bonne journée internationale des Musées !. C’est par ces termes que se termine le message officiel de bienvenue qu’Alissandra Cummins, la présidente du Conseil International des Musées (ICOM), destinait hier aux participants à la première Journée internationale des Musées (JIM) dans Second Life(SL). Sur le coup de 18h, heure de Paris, dans les jardins du Tech Museum of Innovation dans SL, dans un autre discours, son avatar, Alissandra Chunes, insista particulièrement sur l’importance des nouvelles technologies pour la réalité contemporaine du patrimoine culturel, et, selon ses propres mots, elle « invite les institutions muséales à participer à la réalisation des créations virtuelles ainsi que d’explorer les possibilités d’innover et d’expérimenter, afin de créer un nouveau patrimoine culturel partagé par tous».

La Grotte de l'ICOM dans SL

Vue du porche d’entrée de la grotte virtuelle

En écho aux paroles de leur présidente, en parallèle, les responsables de l’ICOM ont également profité de cette journée pour inaugurer une exposition virtuelle installée dans SL conçue comme un prototype de musée virtuel sur l’art pariétal. Constatant que la volonté de laisser une marque de son passage sur Terre semble une constante naturelle de l’homme, cette exposition cherche a sensibilisé le public à l’importance de cet art dans cette perspective. Autrefois les hommes ont peint les représentations animales de la grotte Chauvet, aujourd’hui cela se traduit par des graffitis ou des tags sur les murs de nos villes. Comprendre une peinture rupestre ou un pétroglyphe peut prendre une vie, mais il faut au préalable assurer leur sauvegarde, d’où les problèmes inhérents à leur découverte et à leur conservation. Dans la vaste grotte virtuelle installée dans le parc attenant au Tech Museum of Innovation dans SL des peintures et gravures de différentes époques et cultures se côtoient, mais il faut, pour l’instant, être un connaisseur averti, car aucune explication n’est actuellement donnée sur l’origine et la provenance des œuvres présentées. Un petit défaut que l’une des responsables de l’ICOM a promis de faire corriger.


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