Archéovision modélise le passé

« Le colloque Virtual Retrospect 2011 est reporté. Des informations seront données ultérieurement ». C’est par ce message sibyllin sur le site Internet du CNRS que l’on apprend que le colloque biennal organisé par Archéovision, la plateforme technologique 3D de l’Université de Bordeaux 3, qui aurait dû se tenir les 16, 17 et 18 novembre 2011 à l’Archéopôle de Pessac a été renvoyé sine die. En espérant que cette annonce ne cache pas une mauvaise nouvelle, elle me permet de mettre en lumière le travail de l’équipe que dirige Robert Vergnieux, qui collabore actuellement à plus de 100 projets de modélisation 3D. La modélisation, envisagée de manière scientifique en intégrant toutes les données à dispositions permet de recréer, dans un environnement virtuel en 3D, des points de vue que l’on ne peut plus voir, et que l’on a du mal à imaginer autrement.
Archeovision en public
Modélisation devant public du Cirque Maxime

Archéovision regroupe une dizaine de postes de travail, dans le but de disposer d’un panel complet d’intégration des données 3D dans le cadre de recherches en archéologie. Installé dans un bâtiment à côté du centre Ausonius, la plateforme technologique 3D dispose comme outils de travail de scanners pour l’acquisition et la modélisation des volumes, de huit postes informatiques et de logiciels pour la manipulation et la visualisation dynamique des espaces. L’équipe d’Archéovision a créé, entre autres, la représentation virtuelle du Cirque Maxime dans le cadre du projet, Rome Reborn. Grâce à cette modélisation quelques doutes sont apparus quant à la capacité d’accueil de cet hippodrome. Selon les publications faites avant cette restitution, on peut lire que le Circus Maximus pouvait accueillir jusqu’à 250’000 personnes. Or ce que montre le modèle 3D c’est une capacité maximale de 95’000 spectateurs. Ainsi, comme le souligne Robert Vergnieux, la modélisation permet de valider des hypothèses. Aujourd’hui, mon blog Archéo Facts a cinq ans. C’est dans une démarche semblable à celle d’Archéovision que je souhaite poursuivre, avec mon entreprise Archéo Facts, ma présence dans le domaine de l’archéologie.


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