Accord de paix à Karnak

Le Centre franco-égyptien d’étude des temples de Karnak (CFEETK) a fêté le 1er décembre son 40ème anniversaire. A cette occasion un nouvel accord a été signé à Louxor entre le Conseil Supérieur des Antiquités (CSA) pour la partie égyptienne et le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) côté français. En paraphant cet accord Marie-Françoise Courel, la directrice des sciences humaines du CNRS, et Zahi Hawass, secrétaire général du CSA ont donné un nouveau cadre d’action au CFEETK. Une direction bicéphale, française et égyptienne, est mise en place qui prévoit que les partenaires seront dorénavant traités d’égal à égal ce qui n’était pas le cas antérieurement puisqu’un archéologue égyptien avait comparé la présence de la mission française à Karnak à “l’Etat du Vatican au sein de Rome”.

Temple de Karnak

Vue du temple de Karnak (photo : CFEETK)

C’est à Karnak, sur la rive droite du Nil, au nord de Louxor que fut érigé le plus vaste complexe religieux de l’ancienne Egypte, dont le temple principal est celui d’Amon. Comme le précise le site Internet du CFEETK, «Karnak est un champ de ruines réparties sur plus de 25 hectares, un site dégagé sur son axe principal mais dont les deux-tiers restent encore à fouiller, un ensemble de monuments, dont les relevés architecturaux et épigraphiques sont à faire et à interpréter». La renouvellement du protocole de coopération entre égyptiens et français était nécessaire pour que le CFEETK puisse se remettre sereinement au travail après une année de crise, pendant laquelle les derniers ont frôlé l’expulsion. Mais dorénavant tout nouveau projet de recherche à Karnak devra être soumis au préalable à l’acceptation par le CSA, autrement dit Zahi Hawass qui entend bien que les missions archéologiques étrangères respectent les règles qu’il a édictées.


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