Un sosie romain d’Elvis

La maison de vente aux enchères Bonhams, fondée en1793, est l’une des plus anciennes et, à la suite d’achats et de fusions, est devenue, si ce n’est la plus grande, l’une des plus grandes sociétés dans son domaine. Elle dispose de deux salles de vente à Londres, de sept autres en Angleterre et des enchères sont également conduites aux Etats-Unis, en France, à Monaco, en Australie, à Hong-Kong, à Dubaï et en Suisse. Elle possède un réseau de bureaux et de représentants régionaux dans 25 pays à travers le monde et offre des conseils et des services d’expertises spécialisées dans 57 domaines. Le 15 octobre de cette année, cette société procédera à Londres à la vente de 150 objets issus de la collection Graham Geddes, l’un des plus grands collectionneurs d’art australien, pour un montant estimé à 1 million de livres sterlings.

Sosie romain d'Elvis
Un Elvis romain.

Si les plus importantes pièces mises en vente seront des vases grecs et des statues romaines, il en est une qui retiendra plus particulièrement l’attention puisqu’il s’agit d’un élément d’acrotère d’angle de sarcophage baptisé « Elvis ». Ce surnom, donné par le collectionneur lui-même, s’impose immédiatement lorsque l’on observe la pièce de profil. Les fans du King du Rock’n Roll n’ont en effet aucun mal à reconnaitre dans ces traits un sosie de leur idole décédée en 1977. Pourtant ce portrait romain, découvert en Egypte, est daté du 2ème siècle après J.-C. C’est donc Elvis qui lui ressemble et pas le contraire, preuve que si l’histoire peut se répéter, il en est de même de la figure humaine.

Conflit autour d’un temple classé

Si on dit que la musique adoucit les mœurs, il ne semble pas en être de même, d’une façon générale, de la culture, surtout lorsque des intérêts nationalistes sont en jeu. Ainsi en est-il du temple hindou de Preah Vihear situé sur la ligne de crête de la chaîne des Dangrek sur sol cambodgien, mais dont l’accès est plus facile à partir du territoire thaïlandais. De fait, en raison de cette situation particulière, les touristes doivent s’acquitter d’un droit de visite à la fois auprès des administrations thaïlandaise et cambodgienne. Depuis quelques jours la tension est montée entre les deux pays voisins tant et si bien qu’aujourd’hui des centaines d’hommes, se font faces de part et d’autres de la frontière et que des craintes sérieuses pour la paix sont formulées.

Preah Vihear
Entrée du sanctuaire de Preah Vihear (image CISARK)

Ce temple vient pourtant d’être accepté le 7 juillet, parmi 26 autres sites, dans la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, lors de la 32ème session de son Comité qui s’est tenue à Québec. A cette occasion, le temple de Preah Vihear a été reconnu comme un “chef d’oeuvre remarquable de l’architecture khmère”. “Il est très pur dans sa configuration comme dans la finesse de ses décors”, précise le Comité. Il a également encouragé le Cambodge et la Thaïlande à collaborer pour obtenir une nouvelle “inscription transfrontalière” de l’ensemble du site, afin que sa “valeur exceptionnelle” soit conservée. Selon les dernières nouvelles, un comité mixte, dirigé par les ministres de la Défense des deux royaumes, devrait se réunir lundi 21 juillet dans la province thaïlandaise de Srah Keo, pour trouver une issue à la crise et parvenir à un accord sur la gestion du site.

Datation d’une éclipse légendaire

Les astres ont de tout temps attiré le regard des hommes et, dès la plus haute antiquité, ces derniers ont cherché un sens dans leurs apparitions et leurs disparitions. Le disque en bronze de Nebra, daté des alentours de 1600 avant notre ère, présente ainsi le Soleil, la Lune et les Pléiades sous forme de figures en feuilles d’or. Ce sont ces corps que l’on retrouve en bonne place dans les récits anciens et les historiens savent depuis longtemps que les phénomènes célestes auxquels ils sont liés constituent une aide précieuse à leur datation. Ainsi, pendant la guerre du Péloponnèse, alors que la flotte athénienne faisait le siège de la ville de Syracuse survint une éclipse de Lune. Compte tenu des circonstances d’apparition de cette éclipse, celle-ci a pu être datée, a posteriori, du 27 août 413 avant Jésus-Christ, donnant ainsi l’opportunité de dater, selon notre calendrier, l’ensemble de la campagne militaire relatée par Thucydide.

Ithaque, plage d'Ulysse
La plage du retour d’Ulysse à Ithaque

Les textes grecs par excellence que sont l’Iliade et l’Odyssée semblent pouvoir être également datés de la sorte. Deux chercheurs, Marcelo Magnasco, de l’université Rockefeller, à New York et Constantino Baikouzis de l’Observatoire astronomique de La Plata, en Argentine, viennent de publier dans les Annales de l’Académie Américaine des Sciences une étude sur les phénomènes astronomiques décrits dans l’Odyssée en essayant de corréler ces événements avec les tables astronomiques que l’on peut facilement établir pour l’époque si l’on dispose d’un logiciel approprié. Selon l’Odyssée, le jour funeste choisit par Ulysse pour massacrer les prétendants de Pénélope, est marqué par l’apparition d’une éclipse totale du soleil. De plus, six jours avant cette tuerie, Vénus apparaît élevée dans le ciel, et vingt-neuf jours avant, l’amas des Pléiades et la constellation du Bouvier sont visibles au coucher du Soleil. Enfin, 33 jours avant, Mercure est haute à l’aube et proche de la fin ouest de sa trajectoire. Pendant le siècle pouvant correspondre au déroulement de l’Iliade et de l’Odyssée, soit entre 1250 et 1115 avant notre ère, sur les 1684 nouvelles Lunes de la période étudiée par ces chercheurs, seule la nouvelle Lune en date du 16 avril 1178 avant J.-C, doublée d’une éclipse de Soleil visible en Mer Ionienne, semble pouvoir correspondre avec les autres phénomènes célestes présents dans le récit. Ainsi, lorsque au 8ème siècle avant notre ère, sous le nom d’Homère, ces récits oraux furent transcrits, la tradition parvint à transmettre, non seulement un ensemble de lieux et de personnes, mais également le souvenir d’une séquence unique de phénomènes célestes permettant, des millénaires plus tard, de parvenir à une datation précise d’événements légendaires.

Le tourisme menace-t-il le patrimoine mondial?

Voici revenu le temps des vacances et des touristes, et deux correspondants de l’agence Associated Press ont fait ces derniers jours leur dépêche sur la menace qu’engendre l’afflux de visiteurs sur deux sites archéologiques majeurs de l’Amérique du sud : la citadelle du Machu Picchu au Pérou et les statues géantes de l’ île de Pâques au Chili. En direction du premier, ce ne sont pas moins de 800’000 personnes qui s’y sont rendus l’année dernière, alors que le second fut visité par 52’000 personnes. Si l’on en croît les dépêches, le touriste est perçu par certains archéologues comme un ennemi qui met en péril la sauvegarde à long terme de ces monuments, en raison de ses passages répétés avec ses chaussures de marches, alors que ces sites, comme le dit l’un des archéologues concernés, ont été construits pour des gens en sandales et pieds nus. Les maux dus au tourisme de masse, dont on se plaint également ailleurs, sont connus : surfréquentation, urbanisme sauvage, vandalisme, pillage; reste à trouver le remède.

Aguas Calientes
En route pour le Machu Picchu ! (photo :Flickr)

Le remède, comme cela a pu être éprouvé dans des sites comme Pompéi ou Stonehenge, l’Alhambra ou Angkor, réside dans la constitution d’un plan de gestion des sites qui permet de concilier les intérêts de tous les acteurs en présence, à savoir les populations et les autorités locales, les conservateurs du patrimoine et les milieux du tourisme. Du reste le centre du patrimoine mondial de l’Unesco, qui ouvre aujourd’hui à Québec, la 32ème session de son comité, oblige désormais tout candidat à l’inscription au patrimoine mondial de fournir avec son dossier un tel plan de gestion, sachant que si l’on veut un réel développement durable du patrimoine il faut pouvoir accorder les aspects économiques, environnementaux et sociaux des sites classés. Le touriste n’est pas un ennemi, il faut juste apprendre à le guider.

De part et d’autre du Summus Poeninus

La route du Grand-Saint-Bernard a toujours constitué une voie de transit privilégiée à travers les Alpes pour relier l’Italie, au Nord de l’Europe, et ceci malgré son altitude élevée de 2473 m au-dessus de la mer. Des fouilles effectuées dès la fin du XVIIIe siècle par les chanoines de l’Hospice ont mis au jour au sommet du col que les Romains appelaient Summus Poeninus, une série d’édifices culturels, comme un temple dédié au dieu Penn et des aménagements routiers et hydrauliques. Pour témoigner de ce riche passé, une association, baptisée Pro-Grand-Saint-Bernard, a vu le jour en 1984, dont un des buts est de conserver et mettre en valeur le patrimoine historique et culturel du col. De plus, un programme européen Interreg III (2000-2006) a donné les moyens financiers, de part et d’autre de la frontière, de dégager des vestiges, de récolter un abondant mobilier archéologique et de compléter la connaissance du rôle joué par le col au cours de l’histoire des deux régions limitrophes.

Summus Poeninus
La voie romaine du col

Le 11 et 12 avril 2008, s’est tenu à Fort de Bard dans la Vallée d’Aoste un séminaire de clôture de ce vaste projet pluridisciplinaire Interreg III placé sur le thème de «l’archéologie des voies et des passages dans les Alpes à l’époque romaine: cols, sanctuaires, viabilité et relations commerciales ». Lundi, c’est l’archéologue cantonal du Valais, François Wiblé, qui a présenté au journal Le Nouvelliste la publication qui résulte de toutes les communications soumises. L’ensemble des travaux s’est concentré, pour l’essentiel, sur deux sites : le plan de Jupiter côté italien et le replat de Barasson aménagé sur le versant suisse. Placé sous la direction conjointe de Lorenzo Appolonia, Patrizia Framarin et François Wiblé l’ouvrage, intitulé « Alpis Poenina, Grand Saint-Bernard. Une voie à travers l’Europe », rassemble en 493 pages, les contributions des archéologues suisses et italiens. Leurs analyses montrent, entre autres, que le col du Grand-Saint-Bernard a été fréquenté dès l’époque préhistorique ce qui, soit dit en passant, n’étonne plus personne depuis la découverte d’Ötzi. Cet ouvrage de référence, destiné avant tout aux scientifiques, devrait contribuer à réactualiser les informations du musée de l’hospice et pourrait être suivi, à terme, d’un ouvrage synthétique destiné au grand public.

Forum Julii, à découvrir !

C’est bientôt le temps des vacances. Pour les amateurs d’antiquités qui passeront par le sud de la France pourquoi ne pas entreprendre une visite du Forum Julii, autrement dit, Fréjus ? Ville fondée par César en 49 av. J.-C. au moment du siège de Marseille, sa rade accueillit en 31 av. J-C., après la bataille d’Actium, trois cents vaisseaux pris par Auguste à la flotte d’Antoine et Cléopâtre. Les éditions du Patrimoine, sous mandat du ministère de la Culture, ont publiés il y a un mois un guide de Fréjus qui permet aux visiteurs, pour 12 euros, de se renseigner rapidement sur l’histoire et le patrimoine fréjusien. Du reste, la municipalité, consciente de l’importance de ce patrimoine pour son attractivité culturelle, a pris le parti de faire rénover prochainement l’amphithéâtre romain avec l’aide et le soutien des monuments historiques. Les travaux devraient commencer à la fin de l’année et s’achever 18 mois plus tard pour offrir à terme une nouvelle structure d’accueil pour des spectacles en plein air, en plus du théâtre romain et de son festival.

Théâtre de Fréjus
Elévations aux abords du théâtre (photo : ville de Fréjus)

Une autre initiative mérite d’être rapportée, celle de la mise en ligne, sur le portail de la ville de Fréjus, de pages internet sur l’histoire et l’archéologie de la cité. Cette partie du site est issue de la collaboration entre les services du patrimoine de Fréjus, de la communication de la ville et d’un étudiant de l’institut Ingémédia de Toulon, Dorian Boyer. Ce dernier, dans le cadre d’un stage de quatre mois, s’est attelé à la tâche d’offrir aux habitants et aux visiteurs de Fréjus des rubriques d’informations utiles concernant le patrimoine, comme celle concernant l’actualité des fouilles archéologiques passées ou en cours dans la ville, ou par la possibilité de télécharger des fiches thématiques sur ses monuments, comme le théâtre et l’amphithéâtre. La partie animation devrait être complétée dès que l’animateur culturel, récemment recruté, entrera en fonction. La réalisation de telles pages est un exemple que nous voudrions voir suivi par toutes les municipalités en charge d’un patrimoine culturel important.

Une nécropole mérovingienne à Echenoz-la-Méline

Au cours d’une opération diagnostique effectuée sur un chantier de construction de deux maisons individuelles à Echenoz-la-Méline en Haute-Sâone une équipe de l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP) a mis au jour une nécropole mérovingienne datant du 6ème siècle. Compte tenu de la surface à disposition et des trente tombes reconnues, dont cinq fouillées, David Billoin, responsable de l’opération, estime à cent le nombre total de sépultures enfouies dans ce terrain de 1500 mètres carrés.

Sépulture d'Echenoz-la-Méline
Une sépulture en caisson dallé

Pour David Billoin, spécialiste reconnu du Haut Moyen Age, la découverte est importante. Parmi les objets mis au jour se trouvent des scramasaxes (sorte de poignard à un seul tranchant) et des plaques-boucles de ceinture. Selon le blog de la commune d’Echenoz-la-Méline, les ossements découverts doivent être retirés aujourd’hui pour être étudiés en laboratoire. En attendant la publication d’un premier rapport – d’ici la fin du mois – le site sera recouvert et mis sous protection avant qu’une décision de fouilles, en accord avec le propriétaire du terrain, ne soit prise.

Voyage au bout de la nuit à l’Archaeorama

Rossella Lorenzi est journaliste pour la chaîne de télévision Discovery Channel. Depuis quelques mois elle rédige, Archaeorama, un blog sur l’actualité de l’archéologie. Il y a quelques semaines elle s’est mise en tête de créer une extension de son blog dans l’univers virtuel de Second Life (SL). Ainsi, son avatar, Rossy Morenz, a inauguré le 18 mai dernier dans SL, l’Archaeorama; un centre pour une archéologie 3D interactive. La première exposition présentée dans cet espace s’intitule « La chambre des secrets » (Chamber of Secrets), une libre adaptation de trois importants textes funéraires de l’Ancienne Egypte  l’Am-douat, le Livre des Cavernes et le Livre des Portes. Les anciens Egyptiens croyaient que pour renaître à la vie éternelle les défunts devaient accomplir un voyage nocturne de douze heures, le Douat, à l’instar de Rê, le dieu Soleil, qui disparaît le soir avant de réapparaître le lendemain.

Archaeorama chambre 5
Ci-gisent les damnés de la cinquième heure

Chaque heure de la nuit est représentée symboliquement par une porte et une salle que la barque de Rê et son équipage doivent franchir et dans laquelle se trouve une embûche ou une énigme à surmonter. Ainsi dans la septième salle, illustrant la septième heure, le voyageur est confronté au serpent Apopis et doit lui échapper. Le voyage se termine chaque matin à la douzième heure, avec le levé du soleil, symbole de la renaissance. Du point de vue visuel, cette présentation est basée sur les clichés du photographe Sandro Vannini ayant servi d’illustrations au livre de Zahi Hawass « The Royal Tomb of Egypt : The Art of Thebes Revealed ». Ce voyage au bout de la nuit s’accomplit sur le sim Jeju/194/160/100. Pour ceux de mes lecteurs, dépourvus d’un avatar, qui voudraient néanmoins se faire une idée du projet de Rossella Lorenzi, elle a mis en ligne un petit clip vidéo réalisé en Machinima, une technique pour filmer en temps réel des actions accomplies dans un monde virtuel.

L’art néolithique roumain s’expose à Olten

C’est sous le patronage du Président de la Confédération, Pascal Couchepin, et du Premier Ministre de la Roumanie  que s’est ouvert aujourd’hui l’exposition «Steinzeitkunst – Frühe Kulturen aus Rumänien » qui n’est autre que la transposition de l’exposition « A l’aube de l’Europe, les grandes cultures néolithiques de Roumanie » montée l’année dernière à Bucarest et dont ce blog s’était déjà fait l’écho. Grâce à la collaboration entre le Musée national d’histoire de la Roumanie (MNIR) et la société savante genevoise Hellas et Roma, le Musée historique d’Olten (Historisches Museum Olten) peut s’enorgueillir d’être l’hôte jusqu’au 5 octobre 2008, d’une remarquable présentation d’objets qui, pour la plupart, peuvent être admirés pour la première fois hors de leur pays d’origine.

Le penseur de Cernavoda

Le “penseur de Cernavoda”

Les artéfacts présentés proviennent de presque toutes les régions de Roumanie et des collections d’une trentaine de musées. Selon une agence de presse roumaine, le directeur général du MNIR, Crisan Museteanu, a déclaré que “c’est la plus importante exposition de ce genre jamais organisée par la Roumanie à l’étranger”. Parmi les pièces présentées, il a mentionné “Le penseur de Hamangia”, statuette en terre cuite (5000 – 3000 av. J.-C.), la céramique de Cucuteni (3700 – 2500 av. J.-C.), les idoles en or de la période finale du néolithique, tels les idoles de Moigrad (2e – 1er siècles av. J.-C.), des pièces de la culture Gumelnita (Ve millénaire av. J.-C.). Après Olten, les Musées royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles accueilleront cette exposition en octobre.

Les momies de Besançon

Séramon et Ankhpakhered sont deux Egyptiens momifiés, hôtes du Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de la ville de Besançon. Le premier a vécu à la fin de la XXIe dynastie (1080-950 avant J.-C)  et était de son vivant scribe royal; le second connu la XXVIe dynastie (665-525 avant J.-C) et vaquait à ses occupations de dessinateur du domaine d’Amon. Samuel Mérigeaud est interne au service de radiologie à Besançon et passionné d’Antiquité. En visitant le musée il eut l’idée, dans le cadre de sa thèse de doctorat en médecine, de faire passer les deux momies au scanner pour permettre une observation non destructrice des corps. L’opération, dont rend compte un reportage du journal de 13 heures d’Antenne 2, eu lieu le jeudi 18 janvier 2007. Avec la collaboration d’Agathe Legros, conservatrice du département d’Archéologie du musée, et de Benjamin Moreno de la société IMA Solutions, le scanner révéla la présence de nombreuses amulettes sous les bandelettes de Séramon. Demain, l’émission « Fugues » de la chaîne France 3 Bourgogne Franche-Comté sera consacrée aux résultats de ces analyses.

Séramon et ses sarcophages

Séramon et ses sarcophages (photo: IMA Solutions)

Le mercredi 11 juin 2008, s’ouvrira au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon l’exposition « La momie aux amulettes », occasion pour le musée de présenter au grand public les observations des scanners, de mettre en valeur ses collections égyptiennes ainsi que de présenter plusieurs pièces provenant du Louvre dont le blog EgyptoMusée nous fait admirer, au fil de ses notes, les salles et les vitrines de sa collection égyptienne. Nous aurons alors jusqu’au 12 janvier 2009 pour nous rendre à Besançon et aller à la rencontre de Séramon et de  de la civilisation égyptienne.