De l’oralité à l’écriture

Il fut un temps où les récits héroïques de la Grèce ancienne étaient transmis oralement, d’aède à aède. Ils furent ensuite mis par écrit et attribués à Homère. Depuis le 21 novembre, la Bibliothèque nationale de France, a ouvert son espace d’exposition à l’oeuvre homérique, l’Illiade et l’Odyssée, vu à travers le regard de l’un de ses héros, Ulysse. Par l’entremise d’objets archéologiques et artistiques, l’exposition, intitulée tout naturellement : Homère, sur les traces d’Ulysse, fera découvrir au visiteur la part de réalité et d’imaginaire derrière le récit, en mettant en évidence l’importance pour la culture occidentale de cet héritage.


La plage du retour
d’Ulysse à Ithaque

En suivant Ulysse, de Troie à Ithaque, on découvre le monde grec de l’Âge du Bronze, avec ses mythes, ses légendes, ses lieux et ses dieux. L’archéologie a retrouvé les traces des contemporains d’Ulysse, leurs cités et leurs tombeaux et les archéologues leur ont donnés le nom de Mycéniens. Ce n’est que quatre cents ans plus tard que celui que l’on appelle Homère fixa dans l’écriture les textes fondateurs de la civilisation grecque. Bien que l’histoire doute de son existence, il subsiste une douzaine de texte sur la vie d’Homère dont le plus ancien remonte au 2ème siècle après J.-C. Pour ceux qui se rendront prochainement à Paris, ce monde fabuleux est à découvrir, ou à revoir, jusqu’au 27 mai 2007. Pour les autres, les documents contenus dans les bornes interactives de l’exposition sont dès à présent accessibles sur Internet.


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