Ayant eu l’occasion d’en parler l’hiver dernier dans ce blog, j’ai profité de mes vacances à Rome, la semaine dernière, pour me rendre aux Thermes de Dioclétien et y essayer sa dernière attraction: le Musée virtuel de l’antique Via Flaminia. Je m’attendais à devoir réserver mon accès comme à la Domus Aurea de Néron, ou à me mettre dans une file de visiteurs comme à la Domus Augustana sur le Palatin, mais en fait, rien de tel. En famille, nous avons pu, dès notre arrivée au musée, nous mettre aux commandes de nos avatars, et suivre les différentes étapes de ce voyage dans le temps. Nous y avons ainsi passé avec plaisir près de deux heures. Pour des visiteurs ordinaires, comme nous avons pu le constater, cela est cependant trop long. De plus il faut comprendre l’italien, car aucune traduction n’est disponible pour l’instant. La réalisation de cette visite virtuelle a été confiée à l’Institut pour les technologies appliquées aux biens culturels de Rome affilié au Conseil national des recherches italien (CNR) en collaboration avec la Surintendance archéologique de Rome et le Musée national romain et placée sous la direction scientifique de Maurizio Forte et technique de Claudio Rufa.
Rencontre avec Auguste
Le site internet destiné à présenter cette application offre la possibilité de télécharger chez soi la partie la plus interactive de l’animation, puisqu’il s’agit de visiter les ruines puis une reconstitution de la villa de Livie à Prima Porta. Il suffit pour cela de cliquer sur le lien « Download VR Application of Livia’s Villa » qui charge un fichier compressé de 346 MegaBytes (ce qui en fonction de la qualité de sa connection internet prend un certain temps), qu’il faut ensuite décompresser dans son disque dur à l’aide du logiciel WinZip. Une fois lancé sur son ordinateur il faut encore installer, si on ne l’a pas déjà fait, le programme de visualisation 3Dvia basé sur le moteur graphique « Virtools » développé par Dassault Systèmes. Alors que dans le musée, quatre avatars à la fois peuvent être dirigés par les visiteurs, seul un des avatars est disponible. Mais, à part cela, tout le programme de visite, de même que tous les documentaires en lien avec la villa, visibles dans la présentation du musée, sont accessibles tranquillement chez soi. Si ce genre de visite à domicile vous plaît, poursuivez par celle de la Cité interdite de Pékin. Bonnes visites virtuelles, urbi et orbi.