Category Archives: Antiquité

Forum Julii, à découvrir !

C’est bientôt le temps des vacances. Pour les amateurs d’antiquités qui passeront par le sud de la France pourquoi ne pas entreprendre une visite du Forum Julii, autrement dit, Fréjus ? Ville fondée par César en 49 av. J.-C. au moment du siège de Marseille, sa rade accueillit en 31 av. J-C., après la bataille d’Actium, trois cents vaisseaux pris par Auguste à la flotte d’Antoine et Cléopâtre. Les éditions du Patrimoine, sous mandat du ministère de la Culture, ont publiés il y a un mois un guide de Fréjus qui permet aux visiteurs, pour 12 euros, de se renseigner rapidement sur l’histoire et le patrimoine fréjusien. Du reste, la municipalité, consciente de l’importance de ce patrimoine pour son attractivité culturelle, a pris le parti de faire rénover prochainement l’amphithéâtre romain avec l’aide et le soutien des monuments historiques. Les travaux devraient commencer à la fin de l’année et s’achever 18 mois plus tard pour offrir à terme une nouvelle structure d’accueil pour des spectacles en plein air, en plus du théâtre romain et de son festival.

Théâtre de Fréjus
Elévations aux abords du théâtre (photo : ville de Fréjus)

Une autre initiative mérite d’être rapportée, celle de la mise en ligne, sur le portail de la ville de Fréjus, de pages internet sur l’histoire et l’archéologie de la cité. Cette partie du site est issue de la collaboration entre les services du patrimoine de Fréjus, de la communication de la ville et d’un étudiant de l’institut Ingémédia de Toulon, Dorian Boyer. Ce dernier, dans le cadre d’un stage de quatre mois, s’est attelé à la tâche d’offrir aux habitants et aux visiteurs de Fréjus des rubriques d’informations utiles concernant le patrimoine, comme celle concernant l’actualité des fouilles archéologiques passées ou en cours dans la ville, ou par la possibilité de télécharger des fiches thématiques sur ses monuments, comme le théâtre et l’amphithéâtre. La partie animation devrait être complétée dès que l’animateur culturel, récemment recruté, entrera en fonction. La réalisation de telles pages est un exemple que nous voudrions voir suivi par toutes les municipalités en charge d’un patrimoine culturel important.

Voyage au bout de la nuit à l’Archaeorama

Rossella Lorenzi est journaliste pour la chaîne de télévision Discovery Channel. Depuis quelques mois elle rédige, Archaeorama, un blog sur l’actualité de l’archéologie. Il y a quelques semaines elle s’est mise en tête de créer une extension de son blog dans l’univers virtuel de Second Life (SL). Ainsi, son avatar, Rossy Morenz, a inauguré le 18 mai dernier dans SL, l’Archaeorama; un centre pour une archéologie 3D interactive. La première exposition présentée dans cet espace s’intitule « La chambre des secrets » (Chamber of Secrets), une libre adaptation de trois importants textes funéraires de l’Ancienne Egypte  l’Am-douat, le Livre des Cavernes et le Livre des Portes. Les anciens Egyptiens croyaient que pour renaître à la vie éternelle les défunts devaient accomplir un voyage nocturne de douze heures, le Douat, à l’instar de Rê, le dieu Soleil, qui disparaît le soir avant de réapparaître le lendemain.

Archaeorama chambre 5
Ci-gisent les damnés de la cinquième heure

Chaque heure de la nuit est représentée symboliquement par une porte et une salle que la barque de Rê et son équipage doivent franchir et dans laquelle se trouve une embûche ou une énigme à surmonter. Ainsi dans la septième salle, illustrant la septième heure, le voyageur est confronté au serpent Apopis et doit lui échapper. Le voyage se termine chaque matin à la douzième heure, avec le levé du soleil, symbole de la renaissance. Du point de vue visuel, cette présentation est basée sur les clichés du photographe Sandro Vannini ayant servi d’illustrations au livre de Zahi Hawass « The Royal Tomb of Egypt : The Art of Thebes Revealed ». Ce voyage au bout de la nuit s’accomplit sur le sim Jeju/194/160/100. Pour ceux de mes lecteurs, dépourvus d’un avatar, qui voudraient néanmoins se faire une idée du projet de Rossella Lorenzi, elle a mis en ligne un petit clip vidéo réalisé en Machinima, une technique pour filmer en temps réel des actions accomplies dans un monde virtuel.

Les momies de Besançon

Séramon et Ankhpakhered sont deux Egyptiens momifiés, hôtes du Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de la ville de Besançon. Le premier a vécu à la fin de la XXIe dynastie (1080-950 avant J.-C)  et était de son vivant scribe royal; le second connu la XXVIe dynastie (665-525 avant J.-C) et vaquait à ses occupations de dessinateur du domaine d’Amon. Samuel Mérigeaud est interne au service de radiologie à Besançon et passionné d’Antiquité. En visitant le musée il eut l’idée, dans le cadre de sa thèse de doctorat en médecine, de faire passer les deux momies au scanner pour permettre une observation non destructrice des corps. L’opération, dont rend compte un reportage du journal de 13 heures d’Antenne 2, eu lieu le jeudi 18 janvier 2007. Avec la collaboration d’Agathe Legros, conservatrice du département d’Archéologie du musée, et de Benjamin Moreno de la société IMA Solutions, le scanner révéla la présence de nombreuses amulettes sous les bandelettes de Séramon. Demain, l’émission « Fugues » de la chaîne France 3 Bourgogne Franche-Comté sera consacrée aux résultats de ces analyses.

Séramon et ses sarcophages

Séramon et ses sarcophages (photo: IMA Solutions)

Le mercredi 11 juin 2008, s’ouvrira au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon l’exposition « La momie aux amulettes », occasion pour le musée de présenter au grand public les observations des scanners, de mettre en valeur ses collections égyptiennes ainsi que de présenter plusieurs pièces provenant du Louvre dont le blog EgyptoMusée nous fait admirer, au fil de ses notes, les salles et les vitrines de sa collection égyptienne. Nous aurons alors jusqu’au 12 janvier 2009 pour nous rendre à Besançon et aller à la rencontre de Séramon et de  de la civilisation égyptienne.

Le vrai visage de César

Le ministère français de la culture a annoncé mardi la découverte à Arles, entre autres vestiges, d’un buste romain en marbre, qui serait, selon l’archéologue plongeur et spécialiste des épaves Luc Long, non moins que « le seul buste connu de César réalisé de son vivant ». Ce buste a été mis au jour lors d’une opération d’expertise archéologique menée d’août à octobre 2007 dans le Rhône à Arles par le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marine (DRASSM). La découverte n’a été annoncée que cette semaine pour préserver le gisement du pillage, alors qu’une nouvelle campagne de fouille est programmée cet été.

César d'Arles
César, tel qu’il était de son vivant (Photo : C. Chary)

Arles a été fondée en 46 avant J.-C, par Jules César. Il n’est donc pas surprenant d’y retrouver une représentation de son fondateur. Luc Long pense que ce buste aurait pu être précipité dans le Rhône à la suite de l’assassinat du dictateur le 15 mars 44 avant J.-C. L’analyse de la pièce et l’attribution à César a été réalisée par plusieurs experts de la statuaire antique. Elle révèle qu’il s’agit d’un buste grandeur nature typique de la série des portraits réalistes d’époque républicaine. Les traits du visage sont prononcés, le front de César est gagné par un début de calvitie. Ce portrait aurait été réalisé du vivant de l’homme d’Etat, soit entre 49 et 46 avant J.-C et s’accorde avec les nombreuses représentations sur monnaies frappées à son effigie.

Quand publicité rime avec Antiquité

La publicité se nourrit de phrases chocs et de mots qui font mouche auprès des consommateurs. Aussi n’est-il pas étonnant qu’elle puise sans vergogne dans le passé, des noms et des sonorités, pour nous les resservir à l’occasion d’une campagne publicitaire ou tout simplement comme enseigne d’une marque. Mars, César, Clio, Carpe Diem font ainsi référence pour des acheteurs avertis à une barre chocolatée, un aliment pour petit chien, une série de voiture, une boisson gazeuse et ils en oublient parfois, ou ignorent tout simplement, l’origine antique de ces noms ou expressions. C’est pour nous rappeler le poids de cet héritage qu’a été conçue l’exposition « Archéopub ».

Titus dans Archéopub

Titus débite des sardines à l’huile

Cette exposition, d’abord créée en 1994 par le musée archéologique de Strasbourg, a été réactualisée et complétée entre temps, et une nouvelle version fut présentée dans le même musée du 20 octobre 2006 au 31 décembre 2007. Elle est maintenant en déplacement, et plutôt deux fois qu’une. En effet, elle nous revient sous la forme de deux expositions concomitantes portant le même titre: « Archéopub » ; l’une s’est ouverte le 25 avril, en Suisse, au Musée romain de Vallon près d’Avenches et l’autre, le 1er mai, en France, au Musée départemental de Préhistoire de Nemours. A travers des objets, des affiches et des encarts publicitaires cette exposition dédoublée allie avec bonheur les objets du présent aux artéfacts et aux noms issus du passé, qu’il soit romain, grec, gaulois, égyptien, moyenâgeux ou préhistorique. Cette confrontation est a voir jusqu’au 1 décembre 2008 à Nemours et jusqu’au 1er février 2009 à Vallon. L’ensemble de la thématique peut également être abordé par la lecture du catalogue de 250 pages, abondamment illustré, publié par les concepteurs strasbourgeois de l’exposition.

Allianoi en péril

Le site antique d’Allianoi en Turquie présente au visiteur un complexe thermal particulièrement bien préservé, remontant à l’empereur Hadrien, dont l’état l’a fait surnommé un « Pompéi thermal ». Situé à dix-huit kilomètres de l’ancienne Pergame il constitue un complément important à l’attrait touristique de la région. Hélas ce site est menacé par la construction du barrage de Yortanli sur la rivière Ilya. Ainsi après Zeugma, sur les rives de l’Euphrate, déjà engloutie, et Hasankeyf, au bord du Tigre, qui le sera bientôt, la Turquie argumente, une fois de plus, que conserver l’eau derrière un barrage se révèle plus important pour la société que la préservation d’un patrimoine millénaire comme celui d’Allianoi, dont seul 20% de la surface a pu être reconnues par les archéologues.

Allianoi

Le site d’Allianoi (photo: Europa Nostra)

Malgré un appel à la sauvegarde lancé en 2005 par Europa Nostra, l’ICOMOS et l’European Association of Archaeologists (EAA), appel réitéré en mars 2007, ainsi qu’une pétition signée par 35’000 visiteurs dont 30’000 de nationalité turque, rien ne semble infléchir la décision du gouvernement turc de recouvrir sous 17 mètres d’eau un site de première classe, qui aurait pu, vu sa qualité, prétendre à son inscription au Patrimoine mondial s’il ne s’opposait pas au « progrès » décidé par la toute puissance DSI, l’influente Direction des affaires hydrauliques. Aux dernières nouvelles il paraît que le site est déjà fermé aux visiteurs et que tous les panneaux de signalisation y conduisant ont été barbouillés ou retirés. Les archéologues turcs, en guise de dernière tentative pour sauver le site, ont déposé un recours à la Cour européenne des droits de l’homme au mois de février. Quel espoir demeure-t-il que justice leur soit rendue dans un sens favorable ? Bien faible, semble-t-il.

Babylone, Paris, Berlin

Il y a de cela quelques années, mon fils ayant tout juste quatre ans, nous nous étions rendu en famille à Berlin et nous n’avons pas manqué de nous rendre au Pergamon Museum où se trouve, entre autres antiquités, de nombreux vestiges babyloniens dont la célèbre restitution de la porte d’Ishtar et sa procession de lions. Quelques six mois plus tard, toujours en famille, nous nous trouvions au Louvre dans les salles d’Antiquité orientale et en découvrant le lion de briques faïencées de la partie mésopotamienne, à la surprise des visiteurs et pour la fierté de ses parents de la bouche de notre petit bonhomme sorti cette phrase stupéfiante : Paris, c’est comme à Berlin ! Sans le rappel d’aucune grande personne il avait su garder en mémoire les splendeurs de Babylone. Et justement au Louvre, depuis le 14 mars et jusqu’au 2 juin 2008, Babylone est au cœur d’une exposition temporaire organisée conjointement avec le British Museum de Londres et le Pergamon Museum de Berlin. Les 400 pièces présentées ne sont pas venues du musée de Bagdad et pour cause, mais proviennent du monde entier où ces vestiges ont trouvés un asile plus sûr.

Babylone
Paris, c’est comme à Berlin ! L’exposition est conçue en trois parties. La première s’intéresse à la ville de Babylone dans l’antiquité, à sa période de gloire qui va de sa fondation par le roi Hammurabi jusqu’à la mort d’Alexandre le Grand en passant par les fastes de Nabuchodonosor II. La seconde évoque l’héritage symbolique que la ville a laissé, en particulier à travers la Tour de Babel. La dernière raconte la redécouverte de Babylone par les archéologues à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle. Samedi prochain, 19 avril, autour de l’exposition, se tiendra également un colloque intitulé « La Tour de Babylone » qui évoquera les dernières recherches menées sur place avant les Guerres du Golfe et qui devrait donner la part belle à la topographie de la ville et à sa fameuse « Tour des Langues ». Ensuite, après Paris, cette exposition sera présentée au Pergamon Museum de Berlin du 26 juin au 5 octobre 2008. Gageons que parmi les visiteurs se trouvera un enfant qui dira: Berlin, c’est comme à Paris !

Rouge pompéien

Ouverture, aujourd’hui à Rome, de l’exposition « Rosso pompeiano » qui comme son nom l’indique fait référence à la fameuse couleur « rouge pompéien ». Plus de 100 fresques qui ornaient des bâtiments privés et publics des villes de Pompéi et d’Herculanum et de grandes demeures de Campanie ont été réunies au Musée national romain situé dans le Palazzo Massimo. De nombreuses pièces, restaurées pour l’occasion, proviennent des dépôts du musée archéologique de Naples et n’ont pas été présentée au public depuis des années. D’autres fresques proviennent de la fouille d’une villa de Pompéi, mise au jour en 2000 lors de la construction d’une route près du site. En regard de ces œuvres pourront être comparées les fresques de l’exposition permanente du Musée national romain provenant de Rome, en particulier de la maison de Livie, épouse d’Auguste. L’exposition, qui se tient jusqu’au 30 mars 2008, présente ainsi un survol complet de la peinture romaine du 1er siècle avant J.-C. à la date de l’éruption du Vésuve en l’an 79 de notre ère.

Rosso pompeiano

La mythologie s’expose (photo :Corriere del mezzogiorno)

Les premiers archéologues qui ont entrepris des fouilles à Pompéi dès 1748 pour le compte du roi Charles de Bourbon, ont été frappés d’étonnement par la décoration des pièces des maisons romaines. Très rapidement, les fresques furent retirées des sites archéologiques pour les préserver du climat et des pillages. La couleur rouge dominait dans les habitations mises au jour et était si éclatante dans les ruines de Pompéi que cette teinte particulière a été baptisée « rouge pompéien ». Ce rouge provient du cinabre (sulfure de mercure), exploité dans la mine d’Almadén en Espagne, comme l’ont montré des analyses, et que Pline l’Ancien appelle dans son Histoire naturelle : « minium ».

Le Lupercale, à voir!

Il y a une semaine, le ministre italien des Biens culturels, Francesco Rutelli, et la commune de Rome, annonçaient, urbi et orbi, la découverte d’un haut lieu de l’histoire mythique de la ville éternelle : le Lupercale. Cette grotte, selon la légende, était la demeure de la louve ayant allaité au bord du Tibre les frères jumeaux Romulus et Rémus, avant qu’ils ne soient recueillis par le berger Faustulus. Pour l’instant, seule une sonde munie d’une caméra ou d’un appareil photographique a pu pénétrer dans le lieu, qui se présente comme une salle circulaire de 6,5 mètres de diamètre, dont le plafond, en forme de coupole, est décoré de mosaïques et de coquillages. La cavité de 7 mètres de hauteur, remplie au deux tiers de gravats, se trouve sur la colline du Palatin entre le temple d’Apollon et l’église Sainte-Anastasie dans la partie correspondant au palais d’Auguste.

Lupercale ou nymphée

Est-ce vraiment le Lupercale? (photo: La Republica)

Cependant, malgré la certitude dont semble faire preuve les autorités italiennes lors de cette annonce, de nombreux archéologues spécialistes pensent que le Lupercale, s’il existe encore, doit se trouver plus à l’ouest et plus proche des rives du Tibre. D’ailleurs, ce que les images et la vidéo montrent ressemble plus à un nymphée qu’à une grotte, même aménagée. Il apparaît dès lors que seule une fouille minutieuse de la pièce permettra de faire toute la lumière sur son usage exact. Ainsi, derrière cette annonce publique, qui d’un point de vue scientifique se révèle prématurée, se cache l’effet d’une mise en valeur voulue de l’endroit, histoire de rappeler qu’un vaste programme de restauration du Palatin a été mis en oeuvre depuis des années, ce qui s’est traduit par un investissement important du gouvernement italien de 12 millions d’euros. La découverte annoncée depuis plusieurs mois du Lupercale n’a été médiatisée que la semaine dernière afin d’offrir une cerise sur le gâteau financier de ces grands travaux. Ceux-ci doivent cependant s’achever l’année prochaine par la réouverture au public, en février 2008, du palais d’Auguste sur le Mont Palatin.

Chez Toutankhamon, on mange!

Près de 85 ans après son ouverture par l’archéologue britannique Howard Carter, le tombeau de Toutankhamon (KV 62) révèle encore quelques nouveaux objets. Ainsi, lundi dernier, le secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités égyptiennes, Zahi Hawass, a annoncé aux agences de presse la mise au jour de huit paniers de 50 cm de hauteur, contenant encore plein de fruits. Il s’agit de fruits du palmier doum qui se trouvent être dans un bon état de conservation compte tenu de leurs 3000 ans d’âge et qui sont actuellement consommés surtout en Nubie, dans le sud de la vallée du Nil.

Zahi Hawass vs Toutankhamon

Zahi Hawass face à Toutankhamon (photo : AFP)

A cela, l’équipe égyptienne oeuvrant dans la Vallée des Rois, à l’ouest de Louxor, ajoute la découverte de vingt récipients piriformes de un mètre de hauteur portant également le sceau du jeune souverain. Selon Zahi Hawass, ils sont probablement remplis de victuailles destinées au voyage du pharaon vers l’au-delà, annonce à confirmer lors de leur ouverture ces prochaines semaines. On se demande bien ce qu’il y a d’autre à manger ou à boire chez Toutankhamon? C’est dans une pièce contiguë à la chambre funéraire du pharaon, inconnue jusqu’alors, que ces offrandes ont été retrouvées.