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De part et d’autre du Summus Poeninus

La route du Grand-Saint-Bernard a toujours constitué une voie de transit privilégiée à travers les Alpes pour relier l’Italie, au Nord de l’Europe, et ceci malgré son altitude élevée de 2473 m au-dessus de la mer. Des fouilles effectuées dès la fin du XVIIIe siècle par les chanoines de l’Hospice ont mis au jour au sommet du col que les Romains appelaient Summus Poeninus, une série d’édifices culturels, comme un temple dédié au dieu Penn et des aménagements routiers et hydrauliques. Pour témoigner de ce riche passé, une association, baptisée Pro-Grand-Saint-Bernard, a vu le jour en 1984, dont un des buts est de conserver et mettre en valeur le patrimoine historique et culturel du col. De plus, un programme européen Interreg III (2000-2006) a donné les moyens financiers, de part et d’autre de la frontière, de dégager des vestiges, de récolter un abondant mobilier archéologique et de compléter la connaissance du rôle joué par le col au cours de l’histoire des deux régions limitrophes.

Summus Poeninus
La voie romaine du col

Le 11 et 12 avril 2008, s’est tenu à Fort de Bard dans la Vallée d’Aoste un séminaire de clôture de ce vaste projet pluridisciplinaire Interreg III placé sur le thème de «l’archéologie des voies et des passages dans les Alpes à l’époque romaine: cols, sanctuaires, viabilité et relations commerciales ». Lundi, c’est l’archéologue cantonal du Valais, François Wiblé, qui a présenté au journal Le Nouvelliste la publication qui résulte de toutes les communications soumises. L’ensemble des travaux s’est concentré, pour l’essentiel, sur deux sites : le plan de Jupiter côté italien et le replat de Barasson aménagé sur le versant suisse. Placé sous la direction conjointe de Lorenzo Appolonia, Patrizia Framarin et François Wiblé l’ouvrage, intitulé « Alpis Poenina, Grand Saint-Bernard. Une voie à travers l’Europe », rassemble en 493 pages, les contributions des archéologues suisses et italiens. Leurs analyses montrent, entre autres, que le col du Grand-Saint-Bernard a été fréquenté dès l’époque préhistorique ce qui, soit dit en passant, n’étonne plus personne depuis la découverte d’Ötzi. Cet ouvrage de référence, destiné avant tout aux scientifiques, devrait contribuer à réactualiser les informations du musée de l’hospice et pourrait être suivi, à terme, d’un ouvrage synthétique destiné au grand public.

Forum Julii, à découvrir !

C’est bientôt le temps des vacances. Pour les amateurs d’antiquités qui passeront par le sud de la France pourquoi ne pas entreprendre une visite du Forum Julii, autrement dit, Fréjus ? Ville fondée par César en 49 av. J.-C. au moment du siège de Marseille, sa rade accueillit en 31 av. J-C., après la bataille d’Actium, trois cents vaisseaux pris par Auguste à la flotte d’Antoine et Cléopâtre. Les éditions du Patrimoine, sous mandat du ministère de la Culture, ont publiés il y a un mois un guide de Fréjus qui permet aux visiteurs, pour 12 euros, de se renseigner rapidement sur l’histoire et le patrimoine fréjusien. Du reste, la municipalité, consciente de l’importance de ce patrimoine pour son attractivité culturelle, a pris le parti de faire rénover prochainement l’amphithéâtre romain avec l’aide et le soutien des monuments historiques. Les travaux devraient commencer à la fin de l’année et s’achever 18 mois plus tard pour offrir à terme une nouvelle structure d’accueil pour des spectacles en plein air, en plus du théâtre romain et de son festival.

Théâtre de Fréjus
Elévations aux abords du théâtre (photo : ville de Fréjus)

Une autre initiative mérite d’être rapportée, celle de la mise en ligne, sur le portail de la ville de Fréjus, de pages internet sur l’histoire et l’archéologie de la cité. Cette partie du site est issue de la collaboration entre les services du patrimoine de Fréjus, de la communication de la ville et d’un étudiant de l’institut Ingémédia de Toulon, Dorian Boyer. Ce dernier, dans le cadre d’un stage de quatre mois, s’est attelé à la tâche d’offrir aux habitants et aux visiteurs de Fréjus des rubriques d’informations utiles concernant le patrimoine, comme celle concernant l’actualité des fouilles archéologiques passées ou en cours dans la ville, ou par la possibilité de télécharger des fiches thématiques sur ses monuments, comme le théâtre et l’amphithéâtre. La partie animation devrait être complétée dès que l’animateur culturel, récemment recruté, entrera en fonction. La réalisation de telles pages est un exemple que nous voudrions voir suivi par toutes les municipalités en charge d’un patrimoine culturel important.

« Idées et débats » à télécharger

Les Editions du patrimoine sont connues depuis longtemps pour la publication d’actes de colloques professionnels, de textes scientifiques, de monographies ou de guides qui permettent au grand public aussi bien qu’aux spécialistes d’accéder aux connaissances en lien avec le patrimoine justement. Pour rendre cet accès encore plus facile, cet éditeur vient d’avoir la très bonne idée d’inaugurer une nouvelle collection intitulée « Idées et débats », qui va rejoindre la vingtaine que compte déjà leur catalogue. Mais cette fois il ne s’agit pas d’une série faite d’encre et de papier, mais d’une collection diffusée en ligne. Le premier ouvrage s’adresse tout particulièrement aux archéologues puisqu’il a pour titre : « De la restitution en archéologie ».

Idées et débats
Page de couverture

« De la restitution en archéologie » propose de réfléchir sur le sens ainsi que sur la portée scientifique et pédagogique des restitutions. De fait, il présente les conclusions issues d’un colloque ayant eu pour cadre le site français d’Ensérune, dans l’Hérault en octobre 2005. L’ouvrage richement illustré, contient une vingtaine de contributions, chacune pourvue d’un résumé bilingue, français-anglais, pour permettre une réception internationale des textes. Parmi les apports en relation avec la Suisse à relever ceux de Michel Egloff concernant le musée et le parc archéologique du Laténium à Hauterive, de Donald F. Offers sur la ville romaine d’Augusta Raurica à Augst, et de Pierre André à propos de la restitution architecturale à Erétrie par l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce. Sous cette forme en ligne cette publication est promise à une plus large diffusion que sur papier et j’espère qu’à l’avenir ce qui est encore l’exception dans l’édition, sera la règle, pour le bien de la diffusion des connaissances et des arbres.

L’éternel féminin

Une collection unique d’idoles féminines de l’Orient Ancien, s’étendant sur une période de 10?000 ans, sont rassemblées au Musée d’Art et d’Histoire de Fribourg (MAHF) le temps d’une exposition, qui se tient jusqu’au 6 avril 2008, intitulée « L’Eternel féminin ». La plupart des 300 œuvres présentées sont des originaux provenant des collections Bible + Orient de l’Université de Fribourg. Des idoles néolithiques à la Vierge Marie, en passant par Isis, Artémis et Ashéra, on réalise l’importance de la femme dans l’histoire des religions, mêmes monothéistes.

L'éternel féminin
Des représentations de l’éternel féminin (photos : MHAF)

L’exposition apporte sur cette dernière, Ashéra, un éclairage intéressant puisque le commissaire de l’exposition, Othmar Keel, n’hésite pas à la présenter comme la compagne de Yahvé. Il se fonde d’une part sur des découvertes archéologiques qui montrent la présence dans les habitations de Judée entre le 8e et le 7e siècle avant notre ère, de nombreuses statuettes d’une divinité féminine à la poitrine protubérante (image ci-dessus à gauche), et, d’autre part, sur un examen minutieux des écrits bibliques où son nom apparaît cité à trente-neuf reprises, montrant l’importance de son culte à cette époque. L’hypothèse d’un couple divin Yahvé-Ashéra a été lancée par la mise au jour, lors des fouilles de 1975-76 du site de Kuntillet’Ajrud dans le nord du Sinaï, d’une inscription sur une poterie portant la dédicace à «Yahvé de Samarie et son Ashéra ». Pour en savoir plus sur l’Eternel et son pendant féminin lire le livre d’Othmar Keel paru aux éditions Labor et Fides «L’Eternel féminin, une face cachée du Dieu biblique» qui sert de catalogue à l’exposition.

Deuxièmes JAFAJ

En cette fin de semaine et durant le week-end l’Arc jurassien sera plongé dans la nuit des temps. En effet, dès demain et jusqu’au 18 novembre 2007, les archéologues jurassiens, français et suisses, se réuniront sur la frontière entre Delle et Boncourt pour les deuxièmes Journées Archéologiques Frontalières de l’Arc Jurassien (JAFAJ). Ces journées sont organisées conjointement par le Service régional de l’archéologie de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) de Franche-Comtés et par le Laboratoire de chrono-écologie de l’Université de Franche-Comté à Besançon pour la partie française et par la Section d’archéologie et paléontologie de l’Office de la culture du canton du Jura pour la partie suisse. Le thème proposé «Le peuplement de l’Arc jurassien de la Préhistoire au Moyen Âge » permettra d’aborder toutes les époques couvertes par l’archéologie comme en témoigne le riche programme annoncé. Ces journées donneront l’occasion, comme il y a deux ans, d’avoir un aperçu sur certaines découvertes opérées dans la région, et de faire le point sur l’état des connaissances environnementales et culturelles aux différentes périodes.

Dinosaure dans un rond-point

L’arc jurassien plonge dans la nuit des temps.

En même temps paraissent dans la série des Cahiers d’archéologie jurassienne (CAJ), en co-édition avec les Annales littéraires de Franche-Comté, les actes des Premières JAFAJ vécues en octobre 2005. L’ouvrage, vingtième des CAJ, est divisé en deux parties. La première traite des colonies et villes gallo-romaines de la région, sous le thème abordé alors de « Mandeure, sa campagne et ses relations d’Avenches à Luxeuil et d’Augst à Besançon ». La seconde partie est dédiée aux découvertes réalisées ces dernières années dans la région et expose les premiers résultats de recherches en cours ou achevées. Comme l’ensemble de ces journées ne remonte pas plus loin dans le temps que le Pléistocène supérieur, pas de risque de se retrouver confronté à un dinosaure, sinon au détour d’un rond-point.

Daynès rencontre Mrs Ples

Pour célébrer la découverte il y a 60 ans de Mrs Ples dans la grotte de Sterkfontein près de Johanesbourg en Afrique du Sud, le Musée du Transval a ouvert le 9 novembre au public une nouvelle exposition temporaire intitulée « Mother Africa and Mrs Ples ». C’est en effet le 18 avril 1947 que le paléontologue Robert Broom et son assistant John Robinson exhumèrent le crâne de « Mrs Ples », surnom donné aux vestiges d’une femelle d’Australopithèque vieille de 2,15 millions d’années, à moins qu’il ne s’agisse d’un adolescent mâle de la même espèce. Avec la mise au jour cinq mois plus tard d’autres vestiges de ses ossements, Mrs Ples est le squelette le plus complet d’Australopithecus africanus connu a ce jour, parmi les nombreux autres fossiles découverts dans la région classée au patrimoine mondial sous le nom de « Cradle of the Humankind » (berceau de l’humanité).

Mrs Ples

Enchanté, Mrs Ples ! (photo:Dominique Gommery)

Pour l’occasion le musée s’est offert les services d’Elisabeth Daynès, sculptrice renommée pour rendre un visage à « Mrs Ples ». Il a fallut quatre mois à cette artiste pour modeler le buste de la nouvelle égérie du Musée du Transval. Depuis vingt ans Elisabeth Daynès a eu l’occasion de se confronter à de nombreux autres grands ancêtres comme Toumaï, Lucy, Néanderthal et Cro-Magnon. Par ailleurs elle est aussi connue pour avoir rendu ses traits humains à la momie de Toutankhamon pour le National Geographic. Ce mois-ci, un livre intitulé tout simplement Daynès aux éditions Fragments International rend compte par l’image et le texte de son œuvre de reconstitution paléoanthropologique. Quant à Mrs Ples, si vous tenez à la rencontrer, son exposition est ouverte jusqu’au 31 janvier 2008.

Troie, Troia, Troy

Les membres de la société des « amis de Troie » et l’équipe des fouilles archéologiques vont se réunir samedi 27 octobre 2007 au château de Tübingen pour leur traditionnelle Troiafest. A cette occasion Ernst Pernicka, directeur des fouilles de Troie depuis octobre 2005 en succession du regretté Manfred Korfmann, présentera un résumé de la dernière campagne sur le site qui a eu lieu cette année du 16 juillet au 4 septembre. Fruit d’une collaboration entre l’institut de pré- et protohistoire de l’université de Tübingen et le département des classiques de l’Université de Cincinnati les recherches de ces dernières années menées dans le cadre du Project Troia ont permis de réactualiser notre vision de la mythique cité. Pour tous ceux qui rêvent de Troie comme dit-on, Heinrich Schliemann lui-même, des reconstitutions virtuelles des neuf villes qui se sont succédées sur la colline d’Hissarlik en Turquie ont été élaborées. De plus, pour les spécialistes en céramologie une banque de donnée est en cours de construction et en partie accessible sur Internet.

Citadelle de Troie
La citadelle de Troie VI (reconstruction: TroiaVR)

Mais ce qui suscite un tel intérêt pour un site aux vestiges modestes, c’est bien sûr la destruction de la ville d’Ilion telle que nous la conte l’Iliade d’Homère. Sept professeurs à l’Université de Lausanne ont réunis leurs connaissances complémentaires pour évoquer par le texte et l’image le symbole même de la destruction de Troie VIIa, la ville que défendait Hector, à travers un livre intitulé « Le cheval de Troie, variations autour d’une guerre ». Les contributions à cet ouvrage collectif sont issues pour l’essentiel d’un cours public donné en 2006 par les auteurs Karl Reber, David Bouvier, Anne Bielman Sánchez, Danielle van Mal-Maeder, Michel Fuchs, Alain Corbellari, assorti d’une nouvelle inédite d’Etienne Bariller racontant l’histoire du cheval par la bouche de Tithon, frère de Priam, et cigale immortelle. Par la même occasion, les éditions Infolio, déjà riches de publications sur le passé, inaugurent une nouvelle collection à suivre : « Regards sur l’Antiquité ». Trois fois Troie font bien neuf.

Angkor, la plus grande

Une collaboration internationale multidisciplinaire est actuellement engagée pour mieux connaître la région de l’ancienne cité d’Angkor, capitale de l’Empire khmer. Coordonnée par l’Université de Sydney en Australie, avec l’aide de la Nasa et en collaboration avec l’Ecole Française d’Extrême Orient, les chercheurs du Greater Angkor Project viennent de présenter une nouvelle carte archéologique de la capitale médiévale du Cambodge. Il apparaît qu’entre le 12e et le 15e siècle de notre ère, Angkor a connu une population nombreuse comprise entre 500000 et 1million d’habitants, répartie sur une surface de 400 km2, soit la plus vaste étendue d’une cité à cette époque. Cette cartographie fait apparaître également un système d’irrigation très développé sur près de 3000 km2.

Angkor Vat

Le monastère d’Angkor Vat dans Google Earth

Grâce à des campagnes de photographies aériennes complétées par des images satellitaires plus d’un millier de bassins artificiels et au moins 74 sanctuaires et autres édifices en ruine ont été découverts. Ce travail a montré que les Cambodgiens de l’époque médiévale ont profondément transformé leur environnement et ont su développer la riziculture. Pourtant, aussi sophistiqué qu’il soit, l’urbanisme d’Angkor disparu progressivement entre le 15e et le 17e siècle, tant et si bien que la forêt repris possession de cette vaste étendue. Le site fut redécouvert par des explorateurs vers 1860 et par les internautes grâce à Google Earth. Cet étonnant témoin de la civilisation khmère inscrit depuis 1992 au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, aurait mérité, sans aucun doute, de figurer au palmarès des sept nouvelles merveilles du monde.

Les mammouths ont chaud

Les articles et les informations sur les changements climatiques foisonnent. Difficile d’y échapper tant le sujet est à la mode. Mais en plus d’être une préoccupation pour le futur immédiat de certaines régions et même, à plus longs termes, pour l’humanité tout entière, ils constituent actuellement une menace pour la conservation de certains vestiges du passé. Un document publié par l’Unesco et accessible en ligne, présente quelques cas de sites appartenant au patrimoine mondial susceptibles d’être fortement affectés par ces changements.

Mammouth

Au temps des mammouths (Extrait de l’affiche du MHNN)

Ainsi, l’élévation générale de température est en train de dégeler le permafrost qui a su conserver jusqu’à aujourd’hui les témoignages organiques de ces géants de la steppe herbeuse qu’étaient les mammouths. Il apparaît de plus en plus que cette espèce du groupe des Proboscidiens n’aurait pas survécu à la transformation trop rapide de son environnement survenue à la fin de la dernière ère glaciaire. Cette disparition est emblématique de la manière dont les changements de températures peuvent avoir une influence directe sur la biodiversité, dont le 22 mai dernier était déclarée journée mondiale. Le réchauffement en cours est en train de faire disparaître rapidement les dernières carcasses de cet animal, qui à l’instar de celle baptisée Jarkov, sont parvenues en bon état de conservation jusqu’à nous. Avec le réchauffement climatique, la seconde disparition des mammouths semble programmée. En attendant, une exposition montée par le Muséum national d’histoire naturelle de Paris et actuellement à voir jusqu’au 16 septembre au Muséum d’histoire naturelle de Neuchâtel en Suisse leur rend un dernier hommage sous le titre : « Au temps des mammouths ». En plus, pour le même prix d’entrée, l’exposition « Aglagla », à voir jusqu’au 21 octobre, permet d’aborder le problème du climat et de ses variations.

Des sciences humaines à voir et à entendre

Il n’y a pas à dire, Internet est en train de changer rapidement notre manière d’échanger de l’information et des connaissances. Il y a peu, il fallait parfois des jours pour trouver un article ou un livre. Aujourd’hui, en quelques clics, tranquillement installé chez soi ou au bureau, à n’importe quel moment de la journée, on parvient à satisfaire sa curiosité et à cultiver son intellect. De plus, ce ne sont pas seulement des textes qui sont accessibles, mais aussi des images, des sons et des films. Ainsi, la Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme met progessivement en ligne ses Archives Audiovisuelles de la Recherche (A.A.R), sur un site autoproclamé patrimoine vivant des sciences humaines et sociales. A l’heure actuelle, cette base de donnée numérique rassemble 235 entretiens, 70 colloques et 37 séminaires en sciences humaines, produits par 928 chercheurs de diverses nationalités, soit plus de 1500 heures de vidéos.

Un site documentaire de plus en plus riche

Pour le domaine de l’archéologie sont à voir et à entendre des personnalités comme Emmanuel Anati sur l’art préhistorique,Venceslas Kruta sur les Celtes ou Henri de Lumley a propos des grandes étapes de l’aventure humaine. On trouve également en ligne des extraits de colloques comme celui en 2002 sur l’extraction, le façonnage, le commerce et l’utilisation des meules de moulin ou bien un séminaire sur les données paléodémographiques et leur interprétation. Ainsi, plus besoin d’attendre la prochaine soirée à thème sur Arte pour en apprendre plus sur des sujets qui peuvent nous intéresser, en tant que spécialiste ou profane. Grâce à internet chacun peut se faire un programme à la carte et développer son savoir.