Autres temps, autres moeurs

Demain, dans l’émission de Radio France le Salon Noir, Vincent Charpentier s’entretiendra avec l’archéologue Antoine Cottard de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) sur une découverte effectuée au mois de janvier de cette année réalisée dans l’aire de la nécropole de la cité gallo-romaine de Mediolanum Aulercorum, de nos jours Evreux dans le département de l’Eure, en France. La particularité des dernières découvertes dans cette nécropole connue depuis le 19ème siècle c’est le dépôt, dans une même fosse, de restes humains avec ceux de chevaux. Si l’association de dépouilles humaines et chevalines est attestée chez les Gaulois d’avant la conquête romaine, cela devient étrange si l’on considère le fait que, sur la base de quelques céramiques caractéristiques, ces vestiges sont datés du 3ème siècle de notre ère.

Fouilles d'Evreux

Un crâne humain entre deux mâchoires de cheval (photo: INRAP)

Sur une surface de 200 m2, ce ne sont pas moins de 126 humains, de tous sexes et de tous âges qui ont été découverts en association avec les restes de 50 chevaux entiers et de 600 parties d’animaux. Certaines mises en scène sont particulièrement surprenantes comme celle de ce crâne humain pris en étau entre deux mâchoires supérieures de cheval. Les archéologues se perdent en conjecture pour trouver une raison à ces regroupements étranges. « Autres temps, autres mœurs » comme dit le proverbe attribué à Pindare. Aujourd’hui, en ce jour pluvieux, après un rite funéraire des plus traditionnel dans l’église du village, mon père, accompagné de toute notre famille et de nos amis, a conduit ma mère pour son dernier voyage vers une plus sobre crémation. Au revoir, maman.

Uppåkra sort de l’ombre grâce à Mickey

A Uppåkra, à cinq kilomètres au sud de la ville de Lund en Suède, a été découvert en 1934 un village incendié à la fin du 10ème siècle de notre ère. Le site a été fouillé sérieusement depuis 1996, et plus de 3000 objets en bronze, en argent et en or, datés entre 55 et 1000 après J.-C. y ont été mis au jour. Mais malgré cette richesse, Uppåkra demeurait peu connu. Récemment une nouvelle découverte d’un objet métallique a soudainement attiré l’attention du monde entier sur ce gisement, avec un titre accrocheur « Mickey chez les Vikings». L’artéfact en vedette est une fibule en bronze de 3 cm de longueur, datant des environs de l’an 900 de notre ère et qui présente la particularité de ressembler singulièrement au personnage créé par Walt Disney en 1928.

Fibule d'Uppakra

Souris ou lion ?

Parmi les sites Internet colporteurs de cette information on trouve la chaîne de télévision étasunienne Discovery. Le Musée Historique de l’Université de Lund est à la recherche de généreux donateurs pour offrir aux visiteurs une exposition permanente des nombreux objets de l’Âge du Fer scandinave découverts dans la région, dont ceux en particulier d’Uppåkra. Une entreprise d’emballages a déjà offert 4,7 millions de couronnes suédoises à cette fin. Comme cette dernière découverte a été médiatisée jusqu’aux Etats-Unis, Jerry Rosenberg, l’archéologue responsable de la fouille, n’a pas hésité à faire un appel, par le canal des médias, à la firme Disney, pour leur suggérer de financer les prochaines campagnes de fouilles, même si, selon lui, cette tête, aux grandes oreilles caractéristiques, n’est pas celle d’une souris, mais d’un lion.

Promenons-nous dans les bois

Les forêts et l’humanité partagent un long passé commun. Contrairement à l’idée reçue, les surfaces boisées sont loin d’être naturelles car elles sont gérées par l’homme depuis que ce dernier s’est aventuré dans ses futaies une hache à la main. Les vastes aires que la sylve recouvre, abritent des vestiges du passé tels que fours à poix, fours à chaux, bas fourneaux d’extraction du minerai de fer, tumuli, fossés, villas romaines, mottes féodales, fortifications, et j’en passe, soit autant de structures anthropiques décelables par ceux qui fréquentent régulièrement les zones boisées. Bien que les racines puissent apporter une certaine perturbation aux structures enfouies, la couverture forestière offre généralement une protection plus grande aux vestiges que les zones agricoles, pour ne pas parler des zones à bâtir. Mais la sylviculture est de plus en plus mécanisée et pour les besoins de l’exploitation forestière il faut créer à l’intérieur des massifs des voies de dessertes ou de débardage et des aires d’engagements d’engins mécaniques, travaux qui constituent une nouvelle menace.

Roches de Châtoillon

Vestiges d’un rempart en forêt

Consciente de cela, l’Office National des Forêts (ONF) en France, a pris le parti de former les forestiers à reconnaître les traces du passé. Des collaborations entre les Directions régionales des affaires culturelles (DRAC), les Services régionaux d’archéologie (SRA) et les Directions régionales de l’ONF ont été établies pour favoriser les contacts et la mise en commun des informations en vue de la sauvegarde du patrimoine forestier et culturel. Sur le site de l’ONF on trouve de nombreuses informations relatives aux relations à établir entre forêts et archéologie, de même qu’un dossier riche de nombreux exemples. Ainsi, apprend-t-on, par exemple, que des forestiers lorrains ont débusqués une cinquantaine de villas gallo-romaines en une quinzaine d’années dans les forêts de leur secteur. L’ensemble du programme mis en place vise à sensibiliser les forestiers aux buts et aux méthodes des archéologues. Ainsi informés, les professionnels des forêts éviteront de détruire, par inadvertance ou ignorance, des vestiges précieux pour la connaissance de notre passé tout en y ajoutant leurs propres contributions.

Hatchepsout, où es-tu?

Une importante conférence de presse est annoncée demain en Egypte. A 11h00 locale, le ministre de la culture Farouk Housni et le secrétaire général du conseil suprême des antiquités Zahi Hawass dévoileront au monde la momie identifiée comme celle de la reine Hatchepsout. Pour résumer, elle fut la fille de Thoutmosis I et la cinquième reine de la 18ème dynastie, avant de prendre le titre de pharaon, entre 1479 et 1458 avant notre ère. C’est à ce titre qu’elle fit construire le temple de Deir El-Bahari, devenu tristement célèbre en 1997 lorsque 57 touristes, dont une majorité de Suisses, furent tués lors d’un attentat terroriste. Coïncidence voulue, cette conférence fait écho à un documentaire qui sera diffusé le 15 juillet prochain sur la chaîne de télévision Discovery.

Hatchepsout

La momie favorite

Après une enquête minutieuse de plus d’une année, il semble qu’un examen attentif a enfin permis d’identifier la momie royale d’Hatchepsout. Parmi les prétendantes possibles, deux momies découvertes dans la tombe n°60 de la vallée des rois (KV60). La candidate favorite, est couchée dans un sarcophage attribué à Sitre-In, nom de la nourrice de la pharaonne, selon un article consacré à cette recherche publié sur le site internet de Zahi Hawass. Sa concurrente, quant à elle se trouvait simplement sur le sol de la tombe, mais serait, selon d’autres égyptologues, la momie profanée de la vraie souveraine. Hatchepsout où es-tu ? Dans un sarcophage ou jetée au sol? La réponse, tombera sans doute demain!

Truelles & Pixels

Comment faire découvrir ce que c’est que l’archéologie à la jeune génération ? Par le livre, bien sûr! Pour ma part, je me souviens encore de mon premier livre sur le sujet paru dans la collection « l’Encyclopédie des juniors » intitulé « Civilisations perdues ». Mais aujourd’hui, il y a, en plus, la toile. C’est par ce dernier média que la Maison de l’Orient et de la Méditerranée (MOM) et le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) ont l’ambition d’initier les jeunes à mon métier, par l’entremise d’un site Internet spécialement dédié à cette tâche: « Truelles & Pixels », site qui existe également en version anglaise et espagnole. Sur des pages encore en cours de réalisation, les concepteurs ont prévu de présenter une série de thèmes liés au domaine, comme l’archéologie préventive, l’industrie lithique, la cartographie, l’archéologie funéraire, l’archéobotanique ou l’épigraphie.

Truelles & Pixels

Le marché de Pundranagara

Pour l’heure, deux enquêtes archéologiques ont été mises en lignes. La première se situe au Bangladesh sur le site de l’antique Pundranagara, l’actuelle Mahasthan, au cours de laquelle les jeunes internautes sont initiés aux techniques de fouille et à la découverte d’un objet dans son contexte. On commence par rencontrer Antaka, un jeune garçon de 8 ans, ayant vécu deux siècles avant notre ère. Sous le titre « Le bélier d’Antaka » on suit le destin d’un jouet en terre cuite lui appartenant, de son acquisition à son abandon, jusqu’à sa remise au jour. Dans la seconde enquête, située en Mésopotamie, c’est à la rencontre de la domestication des animaux et à l’archéozoologie que Yoma, une petite fille du Néolithique des bords de l’Euphrate initiera les jeunes internautes. Peut-être que, après avoir parcouru les pages de ce site, à l’exemple de celles du livre de mon enfance, « Truelles & Pixel » suscitera des vocations.

2007 année des Celtes

C’est sous ce titre que le Musée Schwab à Bienne et le Musée national suisse à Zürich, inaugurent aujourd’hui une exposition consacrée à la découverte, il y a 150 ans, du site de La Tène. C’est en effet en 1857 que le pêcheur Hans Kopp découvrit dans les eaux de la Thielle les premiers objets provenant du site éponyme du second âge du Fer. En plus de l’exposition qui se fera itinérante, les deux musées, en collaboration avec le Laténium à Hauterive et le musée de la civilisation celtique de Bibracte au Mont Beuvray, organiseront dans les mois à venir toute une série de manifestations pour célébrer notre passé celtique.

La Tène en 1916

Les fouilles de La Tène en 1916

Cet ensemble de manifestations constitue une bonne occasion de remettre le site de La Tène dans l’actualité de la recherche scientifique. En 2003 de nouvelles fouilles ont permis de replacer dans un contexte moderne les découvertes anciennes. Depuis janvier 2007 un programme de recherche financé par le Fonds national permet de reprendre l’étude complète du gisement, par un réexamen minutieux de toute la documentation et de toutes les découvertes accumulées. A la fin de cette étude, on peut espérer que toute la lumière sera faite sur le rôle joué par le site de La Tène dans le monde des Celtes.

Des mégalithes dans la savane

La Bretagne est connue pour ses mégalithes ce qui lui vaut une partie de son attrait touristique. Dans l’espace sénégambien, sur une surface de 36?000 km2 de savane arborée, se trouve une autre grande province mégalithique beaucoup moins connue. Si aujourd’hui cette région est composée de deux entités politiques, le Sénégal et la Gambie, qui, du fait de la colonisation par deux puissances coloniales différentes, sont séparées également par deux langues officielles distinctes, le français et l’anglais, il n’en a pas toujours été ainsi comme le démontre à l’évidence la présence de part et d’autre du fleuve Gambie de cercles de pierres appartenant à une même culture préhistorique de l’âge du Fer.


Mégalithes dans la savane à Sine Ngayène (photo: Stéphane Pradines)

Datés entre le 2ème siècle avant notre ère et le 15ème siècle après, ces pierres dressées sont généralement de forme cylindrique ou rectangulaire. Elles sont faites de latérite, une roche de couleur rougeâtre due à la présence d’oxyde de fer. Depuis le mois de juillet de l’année dernière quatre ensembles de ces pierres dressées ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Ce sont les sites de Sine Ngayène et de Wanar dans le centre-ouest du Sénégal et ceux de Wasu et de Kerr Batch en Gambie. Ces sites doivent servir de base à des projets de tourisme culturel, tant au Sénégal qu’en Gambie. Actuellement, les autorités sénégalaises en sont à l’évaluation de ce projet, alors qu’en Gambie, chacun des deux sites précités est déjà pourvu d’un musée local. Des recherches sont actuellement en cours au Sénégal par les universités du Michigan (USA) et Cheikh Anta Diop de Dakar sous la direction conjointe des professeurs Augustin Holl et Hamady Bocoum pour donner à ces mégalithes leur pleine valeur culturelle par la connaissance de leur passé. Un rôle funéraire leur semble dévolu, mais il n’est pas exclu que d’autres fonctions leur soient reconnues. Comme le montre l’exemple de la Bretagne la culture et le tourisme doivent travailler ensemble. Le jour où les cromlechs et les alignements de pierres dressées seront présents sur les cartes postales reçues de l’espace sénégambien, les autorités de ces pays auront réussi leur pari d’ouverture au tourisme culturel.

Tu me fends le coeur

L’armée étasunienne a été vertement critiquée par la communauté archéologique pour son attitude peu respectueuse du patrimoine culturel lors de son engagement en Afghanistan et en Irak. Il est certain, qu’une partie des dégâts occasionnés aux monuments par les soldats étaient dû à une simple méconnaissance de leur devoir face à ces vestiges. Pour faire amende honorable et pour donner un minimum de connaissances à leurs troupes sur la Convention de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé, le département de la défense des Etas-Unis, par l’entremise du Centre environnemental de l’armée, vient d’éditer un jeu de cartes qui apporte des informations sur la conduite à tenir face à des monuments culturels ou religieux sensibles et sur les types d’artéfacts susceptibles de faire partie des biens culturels protégés. Rappelons cependant que le gouvernement des Etats-Unis, contrairement à celui de l’Irak, n’a toujours pas ratifié la susdite Convention.

jeu de cartes

Jeu de cartes culturel (photo: US Army)

A l’exemple de la série de cartes sur les dirigeants irakiens les plus recherchés pour crimes de guerre, la nouvelle série de cartes présente sur chaque valeur un monument, un type d’artéfacts, un message ou une conduite à tenir envers le patrimoine protégé du Proche-Orient. Par exemple, le deux de cœur, qui présente l’image des ruines de la ville de Samarra en Irak, enseigne aux soldats que 99% de l’histoire de l’humanité ne peut être comprise qu’à travers l’archéologie. Ce jeu de cartes, dont 40000 exemplaires seront distribués aux troupes stationnées en Irak et en Afghanistan, fait partie d’un vaste programme de sensibilisation engagé par l’armée étasunienne pour s’entraîner à la protection des biens culturels lors de conflits armés. Ainsi, à l’usage de l’infanterie, deux sites archéologiques et deux cimetières musulmans ont été recréé dans une zone d’entraînement aux Etats-Unis, de même que les pilotes de l’armée de l’air apprennent à reconnaître et à identifier des ruines archéologiques et autres sites protégés vus du ciel pour éviter de les bombarder par inadvertance. Enfin, un aide mémoire, sous forme de cartes de poche fera partie de la tenue d’assauts des G.I. Espérons qu’à la suite de cette instruction, aucun archéologue n’aura plus à dire à un militaire : « tu me fends le cœur ! ».

Google Earth en 3D

Ma mappemonde favorite possède une fonctionnalité qu’il vaut la peine d’explorer : l’affichage en 3D de structures anthropiques tels que bâtiments, monuments ou ouvrages de génie civil. Pour cela il suffit, une fois que l’on a installé Google Earth sur son ordinateur, de télécharger une petite application supplémentaire, le lien réseau de la banque d’image, et ainsi, lors de la prochaine ouverture de Google Earth, une nouvelle catégorie d’icônes apparaîtra, en forme de petite maison bleue. En cliquant sur une maison on ouvre un menu qui permet de télécharger automatiquement le modèle 3D correspondant à l’emplacement du symbole.

Vue de détail sur une modélisation de l’Acropole dans Google Earth

Ainsi des monuments célèbres peuvent apparaître en relief comme les pyramides du plateau de Gizeh, les temples d’Abu Simbel, le Colisée de Rome ou l’Acropole d’Athènes. Ces modèles, réalisés avec l’application Google SketchUp, sont plus ou moins fidèles à l’original en fonction du nombre de détails pris en compte et de l’application, ou non, de textures photographiques saisies sur le monument réel. Il existe parfois plusieurs versions d’un même monument réalisées par l’un ou l’autre des milliers d’utilisateurs du logiciel. Avec le temps, le nombre de structures virtuelles ne cesse d’augmenter, car tout un chacun est libre d’y ajouter sa propre maison et celles de son voisinage. Quand à nous, archéologues, pourquoi ne pas faire apparaître les restitutions en 3D des structures dégagées lors de nos fouilles. Ainsi, à l’emplacement d’une réalisation moderne nous pourrions présenter au grand public ce qui fut, en marquant dans le présent l’empreinte du passé, portant ainsi témoignage de notre activité mémoriale.

La Rome antique ressuscitée en 3D

Ayant eu l’opportunité de fouiller, comme étudiant en archéologie, les vestiges de la Domus Tiberiana sur le Palatin, je me souviens des efforts d’imagination que je devais mettre en oeuvre pour restituer la splendeur passée des monuments de la Rome antique que je côtoyais chaque jour, malgré mes connaissances et mes compétences. Que dire des possibilités de visualisation des visiteurs ordinaires face à ces ruines. Jusqu’à présent, le meilleur moyen de s’en faire une idée d’ensemble était de se rendre au Musée de la civilisation romaine, dans le quartier de l’E.U.R au sud de Rome, pour voir la grande maquette établie entre 1933 et 1974 par Italo Gismondi et montrant l’Urbs sur une surface de 270m2. Bientôt, il y aura mieux. Sous le titre « Rome reborn », littéralement: Rome ressuscitée, l’Université de Virginie, aux Etats-Unis, a mis en ligne quelques vidéos et images fixes issues de la version 1.0 d’une vision tridimensionnelle de la Rome antique.

Rome en 3D

Vue aérienne de la Rome antique (image IATH)

Présentée hier, à la mairie de Rome, par Bernard Frischer, responsable de ce projet d’archéologie virtuelle, la restitution numérique montre l’état de la ville éternelle à l’apogée de l’empire sous l’empereur Constantin, le 21 juin 320 de notre ère. A l’intérieur des 21 km de la muraille d’Aurélien le plan général de la cité a été dégagé et de nombreux espaces publics majeurs, tels le Colisée ou le Forum, ont été fidèlement restitués à partir des nombreuses données archéologiques, iconographiques et littéraires à disposition. Le projet, entamé en 1997, et qui a coûté 2 millions de dollars étasuniens, résulte de l’association d’archéologues, d’architectes et d’informaticiens des universités américaines de Virginie et de Californie, ainsi que d’instituts de recherche italiens, allemands et britanniques. Au fur et à mesure de la poursuite du projet, de nouvelles versions seront mises en ligne. Au final, il devrait être possible de disposer d’une véritable machine à explorer l’histoire et l’évolution de l’urbanisme de la ville éternelle en partant des premières cabanes de l’âge du Bronze final et de la cabane dite de Romulus sur le Palatin datant de l’âge du Fer, jusqu’à la Rome du milieu du 6ème siècle de notre ère. Le 21 avril 2008 est d’ores et déjà prévu, à côté du Colisée, l’ouverture d’un cinéma dédié à la présentation du modèle numérique. Nul doute que les Romains et les visiteurs de demain verront d’un œil plus attentif et connaisseur que jamais les ruines qui se présenteront à leur regard.